Jérusalem - Des Palestiniens ont procédé vendredi à au moins dix tirs de roquettes depuis Gaza sur Israël, a indiqué l'armée israélienne, quelques heures après l'annonce par les autorités gazaouies de la mort de cinq Palestiniens lors de heurts le long de la barrière de séparation.
"Environ 10 ou 12 tirs ont été repérés depuis la bande de Gaza en direction d'Israël", a annoncé l'armée dans un communiqué, précisant que le bouclier anti-missile israélien en avait intercepté plusieurs.
Un peu plus tard l'armée a précisé sur Twitter qu'il s'agissait de tirs de roquettes.
Les autorités israéliennes n'ont pas fait état dans l'immédiat de blessé ou de dommages liés à cette attaque, la plus importante de ces derniers mois.
Aucun groupe palestinien n'a revendiqué ces tirs.
Plus tôt, le ministère gazaoui de la Santé avait annoncé que cinq Palestiniens avaient été tués dans la bande de Gaza lors de manifestations et heurts avec les soldats israéliens postés le long de la barrière séparant Israël de l'enclave palestinienne sous blocus.
Les cinq hommes, âgés de 19 à 27 ans, ont été tués dans des incidents séparés lors d'un nouveau vendredi de contestation dans la bande de Gaza, selon cette source.
Trois d'entre eux ont été tués par des tirs israéliens à Khan Younès dans le sud du territoire palestinien et un quatrième à Jabaliya, dans le nord. Le cinquième a été tué accidentellement par l'explosion d'une grenade à main qu'il tenait à Bureij (centre), selon des témoins.
Par ailleurs, un sixième Palestinien a été tué vendredi, en Cisjordanie occupée par des tirs israéliens lors d'affrontements vendredi, a rapporté le ministère de la Santé à Ramallah.
Depuis le 30 mars, les abords de la barrière entre la bande de Gaza et Israël sont le théâtre d'une vaste mobilisation contre le blocus imposé depuis plus de dix ans à la bande de Gaza par l'Etat hébreu.
Ces violences pourraient mettre en péril l'espoir d'un accord mettant fin à des mois de manifestations et de heurts.
L'ONU et l'Egypte s'emploient depuis des semaines à tenter de forger une trêve durable entre l'Etat hébreu et le Hamas, dans un contexte de crainte d'une nouvelle guerre. En échange du calme, le blocus pourrait être allégé.
Au moins 212 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début de ces manifestations, la plupart lors des protestations le long de la frontière, et d'autres dans des frappes de chars ou de l'aviation israélienne selon un décompte de l'AFP. Un soldat israélien a également été tué.
"Environ 10 ou 12 tirs ont été repérés depuis la bande de Gaza en direction d'Israël", a annoncé l'armée dans un communiqué, précisant que le bouclier anti-missile israélien en avait intercepté plusieurs.
Un peu plus tard l'armée a précisé sur Twitter qu'il s'agissait de tirs de roquettes.
Les autorités israéliennes n'ont pas fait état dans l'immédiat de blessé ou de dommages liés à cette attaque, la plus importante de ces derniers mois.
Aucun groupe palestinien n'a revendiqué ces tirs.
Plus tôt, le ministère gazaoui de la Santé avait annoncé que cinq Palestiniens avaient été tués dans la bande de Gaza lors de manifestations et heurts avec les soldats israéliens postés le long de la barrière séparant Israël de l'enclave palestinienne sous blocus.
Les cinq hommes, âgés de 19 à 27 ans, ont été tués dans des incidents séparés lors d'un nouveau vendredi de contestation dans la bande de Gaza, selon cette source.
Trois d'entre eux ont été tués par des tirs israéliens à Khan Younès dans le sud du territoire palestinien et un quatrième à Jabaliya, dans le nord. Le cinquième a été tué accidentellement par l'explosion d'une grenade à main qu'il tenait à Bureij (centre), selon des témoins.
Par ailleurs, un sixième Palestinien a été tué vendredi, en Cisjordanie occupée par des tirs israéliens lors d'affrontements vendredi, a rapporté le ministère de la Santé à Ramallah.
Depuis le 30 mars, les abords de la barrière entre la bande de Gaza et Israël sont le théâtre d'une vaste mobilisation contre le blocus imposé depuis plus de dix ans à la bande de Gaza par l'Etat hébreu.
Ces violences pourraient mettre en péril l'espoir d'un accord mettant fin à des mois de manifestations et de heurts.
L'ONU et l'Egypte s'emploient depuis des semaines à tenter de forger une trêve durable entre l'Etat hébreu et le Hamas, dans un contexte de crainte d'une nouvelle guerre. En échange du calme, le blocus pourrait être allégé.
Au moins 212 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début de ces manifestations, la plupart lors des protestations le long de la frontière, et d'autres dans des frappes de chars ou de l'aviation israélienne selon un décompte de l'AFP. Un soldat israélien a également été tué.