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Burkina Faso : 35 civils et 7 soldats tués, 80 "terroristes" neutralisés lors d’une attaque dans le nord du pays

Mercredi 25 Décembre 2019

Au moins sept soldats, trente-cinq civils et 80 "terroristes" ont été tués au cours d'une attaque contre un détachement militaire à Arbinda, dans le nord du Burkina Faso, a annoncé, mardi 24 décembre, ont annoncé les autorités du pays.
 
Mardi matin, "un nombre important de terroristes ont attaqué simultanément le détachement militaire et les populations civiles d'Arbinda", dans la province du Soum, selon le communiqué de l'état-major des armées. Au cours de cette attaque d'une "rare intensité", qui a duré "plusieurs heures", "la détermination et l'audace des éléments du détachement composés des forces terrestres et de la gendarmerie ont permis de neutraliser 80 terroristes", selon l'état-major.
 
"Côté ami, on déplore malheureusement sept morts, dont quatre militaires et trois gendarmes et une vingtaine de blessés (...)", indique l'armée. 
 
De multiples attaques jihadistes

"Une centaine de motos, de l'armement et des munitions en grande quantité ont également été récupérés".
 
"Une traque des terroristes, qui ont dû battre en retraite face à la riposte des éléments du détachement, a été entamé" en coordination "avec les forces aériennes", souligne l'état-major. Le 16 décembre, l'armée avait annoncé avoir neutralisé quatre terroristes à Belhouro, également dans le nord du Burkina Faso. 
 
Depuis début novembre, les forces de défense et de sécurité burkinabè ont annoncé avoir tué une centaine de jihadistes au cours de plusieurs opérations, des bilans impossibles à confirmer de source indépendante.
 
Plus de 700 morts
 
Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d'attaques jihadistes régulières depuis le premier trimestre 2015, comme ses voisins sahéliens. Le Nord et l'Est sont particulièrement touchés et Ouagadougou, la capitale, a été frappée à trois reprises.
 
Depuis 2015, les attaques jihadistes au Burkina ont fait plus de 700 morts et environ 560 000 déplacés et réfugiés, d'après les Nations unies.
 
Ces attaques sont rarement revendiquées mais attribuées à des groupes armés jihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda et d'autres au groupe État islamique. (Avec AFP & Reuters)
 
 
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