Des affrontements meurtriers intercommunautaires opposent depuis samedi soir des miliciens pour le contrôle de la ville de Bria, dans l’est de la Centrafrique, a appris l’AFP de sources humanitaires.
« Les tirs ont cessé. La Minusca s’est déployée partout dans la ville. Il y a un grand nombre de déplacés », a déclaré dimanche à l’AFP le porte-parole de la mission des Nations unies en Centrafrique, Vladimir Monteiro.
La situation reste très confuse, et aucun bilan officiel n’a été communiqué, mais plusieurs personnes jointes par l’AFP affirment avoir vu des cadavres dans les rues.
« On ne peut pas sortir. J’ai quitté la ville pour me réfugier au (quartier) PK3. Il y a des morts et des blessés », a indiqué à l’AFP Malick Adoum, préfet adjoint de Bria.
« Les combats ont débuté vers 05h00 du matin. Il y a eu des scènes de pillage et beaucoup de blessés au centre-ville qui ne peuvent pas être amenés à l’hôpital. Environ 9.000 personnes se sont déjà déplacées vers l’aérodrome », précise un employé des Nations unies sur place.
Divers groupes armés et milices d’autodéfense se disputent le contrôle de Bria, cité riche en diamants, depuis que la Séléka, une coalition de groupes rebelles, a pris le contrôle de cette partie du pays en 2012.
« C’est un conflit entre groupes ethniques », a indiqué M. Monteiro. « Cela fait suite à des affrontements au sein du FPRC », a-t-il ajouté.
Le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), l’un des principaux groupes issus de l’ex-Séléka qui contrôlait la ville, s’est scindé ces derniers mois, selon plusieurs sources présentes sur place.
Les membres de l’ethnie rounga, dont est issu le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, et plusieurs de ses officiers, font désormais face à une alliance de deux autres ethnies présentes à Bria, les Goula et les Kara, parfois membres du FPRC.
« La situation est très tendue, on ne peut pas sortir. J’ai quitté la ville pour me réfugier au PK3. Il y a des morts et des blessés, et ça continue. Les civils rounga sont réfugiés à l’hôpital central », a indiqué à l’AFP Malick Adoum, préfet adjoint de Bria.
« L’alliance des Goula et des Kara a conquis presque toute la ville. Il y a des cadavres partout dans les rues. Le centre-ville est vide. Tous les Rounga ont fui », a déclaré une source humanitaire contactée par l’AFP.
Depuis juillet, des affrontements opposent le FPRC et son ancien allié, le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ), affilié à l’ethnie kara.
La ville de Birao, dans l’extrême-nord du pays, a été ravagé par ce conflit pour le contrôle de l’axe routier vers le Soudan. Ces affrontements se sont depuis étendus à la préfecture voisine de Bria.
Le porte-parole du FPRC, Aboubacar Sidiq, conteste toute scission au sein de son mouvement: « C’est une querelle, nous sommes en train d’en chercher les vraies causes » a-t-il indiqué.
« Les tirs ont cessé. La Minusca s’est déployée partout dans la ville. Il y a un grand nombre de déplacés », a déclaré dimanche à l’AFP le porte-parole de la mission des Nations unies en Centrafrique, Vladimir Monteiro.
La situation reste très confuse, et aucun bilan officiel n’a été communiqué, mais plusieurs personnes jointes par l’AFP affirment avoir vu des cadavres dans les rues.
« On ne peut pas sortir. J’ai quitté la ville pour me réfugier au (quartier) PK3. Il y a des morts et des blessés », a indiqué à l’AFP Malick Adoum, préfet adjoint de Bria.
« Les combats ont débuté vers 05h00 du matin. Il y a eu des scènes de pillage et beaucoup de blessés au centre-ville qui ne peuvent pas être amenés à l’hôpital. Environ 9.000 personnes se sont déjà déplacées vers l’aérodrome », précise un employé des Nations unies sur place.
Divers groupes armés et milices d’autodéfense se disputent le contrôle de Bria, cité riche en diamants, depuis que la Séléka, une coalition de groupes rebelles, a pris le contrôle de cette partie du pays en 2012.
« C’est un conflit entre groupes ethniques », a indiqué M. Monteiro. « Cela fait suite à des affrontements au sein du FPRC », a-t-il ajouté.
Le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), l’un des principaux groupes issus de l’ex-Séléka qui contrôlait la ville, s’est scindé ces derniers mois, selon plusieurs sources présentes sur place.
Les membres de l’ethnie rounga, dont est issu le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, et plusieurs de ses officiers, font désormais face à une alliance de deux autres ethnies présentes à Bria, les Goula et les Kara, parfois membres du FPRC.
« La situation est très tendue, on ne peut pas sortir. J’ai quitté la ville pour me réfugier au PK3. Il y a des morts et des blessés, et ça continue. Les civils rounga sont réfugiés à l’hôpital central », a indiqué à l’AFP Malick Adoum, préfet adjoint de Bria.
« L’alliance des Goula et des Kara a conquis presque toute la ville. Il y a des cadavres partout dans les rues. Le centre-ville est vide. Tous les Rounga ont fui », a déclaré une source humanitaire contactée par l’AFP.
Depuis juillet, des affrontements opposent le FPRC et son ancien allié, le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ), affilié à l’ethnie kara.
La ville de Birao, dans l’extrême-nord du pays, a été ravagé par ce conflit pour le contrôle de l’axe routier vers le Soudan. Ces affrontements se sont depuis étendus à la préfecture voisine de Bria.
Le porte-parole du FPRC, Aboubacar Sidiq, conteste toute scission au sein de son mouvement: « C’est une querelle, nous sommes en train d’en chercher les vraies causes » a-t-il indiqué.