L'ONG Avaaz, qui mène des actions de cybermilitantisme, a annoncé mercredi avoir signalé à l'approche des élections européennes plus de 500 pages et groupes Facebook. Ceux-ci sont soupçonnés de diffuser de fausses informations au sein de l'UE.
Ces signalements ont permis le retrait de contenus totalisant plus de 500 millions de vues ces trois derniers mois, selon l'ONG. L'organisation s'était déjà félicitée ces dernières semaines de la fermeture par Facebook de dizaines de comptes dans plusieurs pays européens, dont l'Italie et la Pologne.
Elle a mis en ligne mercredi un rapport paneuropéen détaillant l'ampleur de certains réseaux, d'extrême droite ou anti-UE, qui pratiquent la désinformation et/ou diffusent des contenus haineux sur le réseau social.
Trois fois plus d'abonnés
Avaaz explique dans ce cadre avoir signalé plus de 500 pages et groupes suspects au réseau américain, qui sont suivis au total par près de 32 millions d'utilisateurs et qui ont généré plus de 67 millions d'interactions (commentaires, «likes» et partages) au cours des trois derniers mois.
Sur cette même période, les contenus liés à ces pages et groupes, qui visent souvent à attiser la haine envers les migrants ou à dénigrer Bruxelles, ont généré 533 millions de vues, a calculé l'ONG.
Avaaz ajoute que Facebook a déjà procédé au retrait de 77 des pages et comptes qui lui ont été signalés (en avril ou en mai), «qui comptaient ensemble trois fois plus d'abonnés (5,9 millions) que les six principaux partis européens d'extrême-droite ou anti-UE» (à savoir la Ligue, l'AfD, VOX, le Brexit Party, le RN et le PiS), qui en totalisent 2 millions.
«Faire le ménage»
L'ONG se réjouit de la fermeture de ces comptes mais appelle le réseau social à amplifier encore ses efforts. «Facebook a permis à beaucoup trop d'activités suspectes et de contenus malveillants de se répandre. Il doit faire le ménage et mener immédiatement des vérifications, à l'échelle de l'UE, pour détecter d'autres activités suspectes sur sa plateforme», comme les comptes dupliqués qui aident à amplifier un message, ou les pages qui changent souvent de nom pour brouiller les pistes, conclut l'ONG.
L'ONG basée aux Etats-Unis et spécialisée dans le militantisme en ligne a lancé une campagne baptisée «Correct the record» («Des rectificatifs pour les infox»), qui vise à obliger Facebook à montrer à tous ceux qui ont visionnés des contenus identifiés comme étant faux par des services de fact-checking les articles qui les contredisent. (ats/nxp)
Ces signalements ont permis le retrait de contenus totalisant plus de 500 millions de vues ces trois derniers mois, selon l'ONG. L'organisation s'était déjà félicitée ces dernières semaines de la fermeture par Facebook de dizaines de comptes dans plusieurs pays européens, dont l'Italie et la Pologne.
Elle a mis en ligne mercredi un rapport paneuropéen détaillant l'ampleur de certains réseaux, d'extrême droite ou anti-UE, qui pratiquent la désinformation et/ou diffusent des contenus haineux sur le réseau social.
Trois fois plus d'abonnés
Avaaz explique dans ce cadre avoir signalé plus de 500 pages et groupes suspects au réseau américain, qui sont suivis au total par près de 32 millions d'utilisateurs et qui ont généré plus de 67 millions d'interactions (commentaires, «likes» et partages) au cours des trois derniers mois.
Sur cette même période, les contenus liés à ces pages et groupes, qui visent souvent à attiser la haine envers les migrants ou à dénigrer Bruxelles, ont généré 533 millions de vues, a calculé l'ONG.
Avaaz ajoute que Facebook a déjà procédé au retrait de 77 des pages et comptes qui lui ont été signalés (en avril ou en mai), «qui comptaient ensemble trois fois plus d'abonnés (5,9 millions) que les six principaux partis européens d'extrême-droite ou anti-UE» (à savoir la Ligue, l'AfD, VOX, le Brexit Party, le RN et le PiS), qui en totalisent 2 millions.
«Faire le ménage»
L'ONG se réjouit de la fermeture de ces comptes mais appelle le réseau social à amplifier encore ses efforts. «Facebook a permis à beaucoup trop d'activités suspectes et de contenus malveillants de se répandre. Il doit faire le ménage et mener immédiatement des vérifications, à l'échelle de l'UE, pour détecter d'autres activités suspectes sur sa plateforme», comme les comptes dupliqués qui aident à amplifier un message, ou les pages qui changent souvent de nom pour brouiller les pistes, conclut l'ONG.
L'ONG basée aux Etats-Unis et spécialisée dans le militantisme en ligne a lancé une campagne baptisée «Correct the record» («Des rectificatifs pour les infox»), qui vise à obliger Facebook à montrer à tous ceux qui ont visionnés des contenus identifiés comme étant faux par des services de fact-checking les articles qui les contredisent. (ats/nxp)