Emmanuel Macron est de retour lundi 24 juillet en Nouvelle-Calédonie où il va tenter de convaincre indépendantistes et non-indépendantistes de surmonter les "fractures" après la tenue de trois référendums d'autodétermination.
Mais si les attentes des politiques locaux sont fortes, les chances d'assister à de véritables avancées sont faibles car seules deux heures sont consacrées aux rendez-vous politiques lors de ce voyage de 48 heures.
Le chef de l'Etat donnera depuis Nouméa lundi une interview aux JT de 13H des chaînes TF1 et France 2, un rendez-vous attendu après le remaniement du gouvernement.
Après une première visite en mai 2018, Emmanuel Macron est attendu lundi soir en Nouvelle-Calédonie pour une visite de 48 heures. Le président va tenter de convaincre indépendantistes et non-indépendantistes de surmonter les "fractures" institutionnelles pour se "rassembler" autour des "défis du XXIe siècle" comme l'environnement ou le développement économique.
Depuis son dernier voyage, trois référendums d'autodétermination prévus par l'accord de Nouméa de 1998 se sont tenus. Ces scrutins de 2018, 2020 et 2021 se sont soldés par la victoire du "non" à l'indépendance. Emmanuel Macron revient dans l'espoir de clore ce long feuilleton en donnant, si possible, un coup de pouce aux négociations difficiles sur le futur statut du territoire.
Le chef de l'Etat doit réunir ensemble indépendantistes et non indépendantistes, qui rechignent jusqu'ici à négocier simultanément autour de la même table. Puis prononcer un discours pour clore sa visite place de la Paix, à Nouméa. A Paris, on veut "croire" à "la volonté des Calédoniens" de "se réinventer" pour "créer ce consensus dont nous avons besoin pour élaborer le futur statut".
En Nouvelle-Calédonie, les attentes sont fortes. Certains regrettent déjà que le programme de la visite présidentielle n’accorde que deux heures aux rendez-vous politiques alors qu' indépendantistes et non-indépendantistes continuent de s'opposer. Les indépendantistes rêvent d’un Macron "héros de la décolonisation", comme l'a affirmé sur Nouvelle-Calédonie 1ère Gilbert Tyuienon, premier vice-président de l’Union calédonienne, et membre éminent du FLNKS.
De leur côté, les loyalistes espèrent "un chef d’État qui trace la trajectoire de la Nouvelle-Calédonie dans la nation", comme le défend Virginie Ruffenach, vice-présidente du Rassemblement-Les Républicains sur Nouvelle-Calédonie 1ère.
La Nouvelle-Calédonie "au coeur" du "rayonnement à l'international"
Selon la présidence, la visite d'Emmanuel Macron vise aussi à mettre la Nouvelle-Calédonie "au coeur" du "rayonnement à l'international" et des "intérêts stratégiques" de la France "dans l'Indopacifique".
La Nouvelle-Calédonie est la première étape d'une tournée qui verra pour la première fois un président de la République français visiter des îles non françaises du Pacifique, au Vanuatu jeudi et en Papouasie-Nouvelle-Guinée vendredi.
Le président sera accompagné durant ce déplacement du tout nouveau ministre délégué aux Outre-mer Philippe Vigier, dont les premiers pas sur ce terrain politiquement miné seront scrutés de près par les élus ultramarins, qui ont déjà déploré sa faible connaissance de ces sujets.
Ce voyage au bout du monde va ponctuer une séquence très politique dans l'Hexagone qui a débouché sur une remaniement ministériel. Emmanuel Macron s'en expliquera encore depuis Nouméa lundi, en donnant une interview aux JT de 13H des chaînes TF1 et France 2.
Mais si les attentes des politiques locaux sont fortes, les chances d'assister à de véritables avancées sont faibles car seules deux heures sont consacrées aux rendez-vous politiques lors de ce voyage de 48 heures.
Le chef de l'Etat donnera depuis Nouméa lundi une interview aux JT de 13H des chaînes TF1 et France 2, un rendez-vous attendu après le remaniement du gouvernement.
Après une première visite en mai 2018, Emmanuel Macron est attendu lundi soir en Nouvelle-Calédonie pour une visite de 48 heures. Le président va tenter de convaincre indépendantistes et non-indépendantistes de surmonter les "fractures" institutionnelles pour se "rassembler" autour des "défis du XXIe siècle" comme l'environnement ou le développement économique.
Depuis son dernier voyage, trois référendums d'autodétermination prévus par l'accord de Nouméa de 1998 se sont tenus. Ces scrutins de 2018, 2020 et 2021 se sont soldés par la victoire du "non" à l'indépendance. Emmanuel Macron revient dans l'espoir de clore ce long feuilleton en donnant, si possible, un coup de pouce aux négociations difficiles sur le futur statut du territoire.
Le chef de l'Etat doit réunir ensemble indépendantistes et non indépendantistes, qui rechignent jusqu'ici à négocier simultanément autour de la même table. Puis prononcer un discours pour clore sa visite place de la Paix, à Nouméa. A Paris, on veut "croire" à "la volonté des Calédoniens" de "se réinventer" pour "créer ce consensus dont nous avons besoin pour élaborer le futur statut".
En Nouvelle-Calédonie, les attentes sont fortes. Certains regrettent déjà que le programme de la visite présidentielle n’accorde que deux heures aux rendez-vous politiques alors qu' indépendantistes et non-indépendantistes continuent de s'opposer. Les indépendantistes rêvent d’un Macron "héros de la décolonisation", comme l'a affirmé sur Nouvelle-Calédonie 1ère Gilbert Tyuienon, premier vice-président de l’Union calédonienne, et membre éminent du FLNKS.
De leur côté, les loyalistes espèrent "un chef d’État qui trace la trajectoire de la Nouvelle-Calédonie dans la nation", comme le défend Virginie Ruffenach, vice-présidente du Rassemblement-Les Républicains sur Nouvelle-Calédonie 1ère.
La Nouvelle-Calédonie "au coeur" du "rayonnement à l'international"
Selon la présidence, la visite d'Emmanuel Macron vise aussi à mettre la Nouvelle-Calédonie "au coeur" du "rayonnement à l'international" et des "intérêts stratégiques" de la France "dans l'Indopacifique".
La Nouvelle-Calédonie est la première étape d'une tournée qui verra pour la première fois un président de la République français visiter des îles non françaises du Pacifique, au Vanuatu jeudi et en Papouasie-Nouvelle-Guinée vendredi.
Le président sera accompagné durant ce déplacement du tout nouveau ministre délégué aux Outre-mer Philippe Vigier, dont les premiers pas sur ce terrain politiquement miné seront scrutés de près par les élus ultramarins, qui ont déjà déploré sa faible connaissance de ces sujets.
Ce voyage au bout du monde va ponctuer une séquence très politique dans l'Hexagone qui a débouché sur une remaniement ministériel. Emmanuel Macron s'en expliquera encore depuis Nouméa lundi, en donnant une interview aux JT de 13H des chaînes TF1 et France 2.