PARIS (Reuters) - Confronté à une fronde sarkozyste, François Fillon s'emploie à normaliser les relations avec les ex-soutiens de l'ancien président, qu'il a rencontré vendredi au nom du "rassemblement".
C'est la première fois que Nicolas Sarkozy et son ancien Premier ministre se revoyaient depuis le 17 novembre, jour du dernier débat télévisé avant le premier tour de la primaire.
Le déjeuner s'est déroulé dans les bureaux de l'ancien chef de l'Etat à Paris dans "un excellent climat", a rapporté l'entourage de François Fillon.
"Nicolas Sarkozy souhaite de toutes ses forces la victoire de François Fillon. Il a plaidé pour un élargissement maximal de l'équipe de campagne, ce qui est tout à fait l'état d'esprit de François Fillon depuis sa victoire", a-t-on ajouté.
Le bras droit de François Fillon, Patrick Stefanini, a ainsi dévoilé vendredi une nouvelle version de l'organigramme de l'équipe de campagne, dans lequel plusieurs orphelins du sarkozysme ont trouvé une place.
Frédéric Péchenard, qui avait été évincé du poste de directeur général des Républicains au profit de Patrick Stefanini lui-même et devait depuis lors se contenter d'un rôle incertain au sein d'un conseil stratégique, se trouve promu dans un nouveau "pôle sécurité", son domaine de prédilection.
Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, sarkozyste de longue date passé en 2012 par les rangs fillonistes, gagne lui aussi une place dans ce "pôle sécurité".
Cette cellule est "composée de personnalités de premier plan" et "illustre à la fois le rassemblement des sensibilités et une parfaite expertise", a déclaré à la presse Patrick Stefanini, directeur de campagne depuis l'avant-primaire.
"AIGREURS D'ESTOMAC"
Dans sa première version, l'organigramme, déjà œcuménique, rassemblait les juppéistes, les fidèles de Bruno Le Maire mais dans une moindre mesure les soutiens de Nicolas Sarkozy, qui n'avaient pas caché leur amertume, pour certains, sur la distribution des rôles.
Cette semaine, Brice Hortefeux, Laurent Wauquiez et Christian Estrosi ont chacun exprimé leur inquiétude à propos du programme du candidat de la droite et du centre et appelé François Fillon à l'amender pour lui donner une coloration plus sociale afin de ne pas s'aliéner l'électorat populaire.
"Des aigreurs d'estomac, il nous arrive tous d'en avoir. Il y a des comprimés pour ça", a réagi vendredi Patrick Stefanini, sans citer personne en particulier.
"Il se trouve que c'est François Fillon qui a été désigné à l'issue de la primaire comme candidat à l'élection présidentielle. Donc c'est son projet qu'il va porter", a ajouté le directeur de campagne.
"Ce projet, il va être amené à en faire la pédagogie."
Selon lui, François Fillon va donc préciser sa pensée, dans les semaines qui viennent, sur des points qui ont pu faire l'objet de contestation au sein de son camp, comme la suppression de postes dans la fonction publique ou la santé.
Parallèlement, les comités de soutien départementaux des ex-candidats sont en train de fusionner, toujours selon Patrick Stefanini.
C'est la première fois que Nicolas Sarkozy et son ancien Premier ministre se revoyaient depuis le 17 novembre, jour du dernier débat télévisé avant le premier tour de la primaire.
Le déjeuner s'est déroulé dans les bureaux de l'ancien chef de l'Etat à Paris dans "un excellent climat", a rapporté l'entourage de François Fillon.
"Nicolas Sarkozy souhaite de toutes ses forces la victoire de François Fillon. Il a plaidé pour un élargissement maximal de l'équipe de campagne, ce qui est tout à fait l'état d'esprit de François Fillon depuis sa victoire", a-t-on ajouté.
Le bras droit de François Fillon, Patrick Stefanini, a ainsi dévoilé vendredi une nouvelle version de l'organigramme de l'équipe de campagne, dans lequel plusieurs orphelins du sarkozysme ont trouvé une place.
Frédéric Péchenard, qui avait été évincé du poste de directeur général des Républicains au profit de Patrick Stefanini lui-même et devait depuis lors se contenter d'un rôle incertain au sein d'un conseil stratégique, se trouve promu dans un nouveau "pôle sécurité", son domaine de prédilection.
Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, sarkozyste de longue date passé en 2012 par les rangs fillonistes, gagne lui aussi une place dans ce "pôle sécurité".
Cette cellule est "composée de personnalités de premier plan" et "illustre à la fois le rassemblement des sensibilités et une parfaite expertise", a déclaré à la presse Patrick Stefanini, directeur de campagne depuis l'avant-primaire.
"AIGREURS D'ESTOMAC"
Dans sa première version, l'organigramme, déjà œcuménique, rassemblait les juppéistes, les fidèles de Bruno Le Maire mais dans une moindre mesure les soutiens de Nicolas Sarkozy, qui n'avaient pas caché leur amertume, pour certains, sur la distribution des rôles.
Cette semaine, Brice Hortefeux, Laurent Wauquiez et Christian Estrosi ont chacun exprimé leur inquiétude à propos du programme du candidat de la droite et du centre et appelé François Fillon à l'amender pour lui donner une coloration plus sociale afin de ne pas s'aliéner l'électorat populaire.
"Des aigreurs d'estomac, il nous arrive tous d'en avoir. Il y a des comprimés pour ça", a réagi vendredi Patrick Stefanini, sans citer personne en particulier.
"Il se trouve que c'est François Fillon qui a été désigné à l'issue de la primaire comme candidat à l'élection présidentielle. Donc c'est son projet qu'il va porter", a ajouté le directeur de campagne.
"Ce projet, il va être amené à en faire la pédagogie."
Selon lui, François Fillon va donc préciser sa pensée, dans les semaines qui viennent, sur des points qui ont pu faire l'objet de contestation au sein de son camp, comme la suppression de postes dans la fonction publique ou la santé.
Parallèlement, les comités de soutien départementaux des ex-candidats sont en train de fusionner, toujours selon Patrick Stefanini.