Les Sénégalais ne sont pas nombreux à espérer des suites judiciaires après le carnage public opéré sur les Fonds Covid
Le Rapport accusatoire de la Cour des comptes est un révélateur de la nature intrinsèque du régime qui gouverne le Sénégal. Les principaux prévaricateurs des deniers publics vont être protégés comme d’habitude en dépit de la dilapidation organisée de plusieurs milliards de FCFA dont le sort et la destination échappent aux enquêteurs de la Cour. Au pire, des lampistes exécuteurs d’actes illégaux (comme les DAGE placés sous l'emprise directe des ministres) vont être jetés en pâture à l’opinion, ce qui n’est même pas gagné d’avance au titre de la doctrine du COUDE : éloigner les parents, amis, proches et militants du glaive de la justice, et pousser les autres coupables en enfer carcéral.
Mais le citoyen Pape Alé Niang, lui, peut être l’objet d’une persécution crypto-personnelle décidée par quelques pontes habités par une soif de revanche contre un journaliste libre et courageux. Bravo à tous les monstres, grands, petits et moyens, ainsi qu’à ceux des Sénégalais et Sénégalaises qui les soutiennent simplement parce qu’ils préservent leurs intérêts matériels et ceux de leurs familles, parce qu’ils leur donnent du travail et leur octroient des marchés publics, parce qu’ils leur offrent pain, riz, huile, etc., parce qu’ils leur fourre dans la poche quelques espèces sonnantes, parce qu’ils leurs paient leurs factures d’eau, d’électricité, de téléphone, parce qu’ils leurs facilitent le bouclage de projets économiques et financiers, parce qu’ils sont devenus leurs dieux à visage d’humain…
Les ministres épinglés par la Cour des comptes, de même que leurs collaborateurs indélicats et autres subalternes du festin pro-Covid19 savent qu’il ne leur arrivera rien tant qu’ils resteront dans le giron du Monstre, cette fameuse voie droite qui prémunit contre la prison et contre les représailles du cabinet noir officiant à quelques encablures d’une étroite façade atlantique longeant une tranquille corniche.
Du reste, certains d’entre eux ont déjà atterri à d’autres stations, sans doute moins appétissants en termes de saccage des deniers publics, mais où ils ont encore le temps et la sérénité de jouir tranquillement des fruits de leur vandalisme financier. Ils se verront offrir d’autres opportunités de ripailler sans limites aux frais des contribuables, on n’exigera d’eux pas plus que la soumission à l’agenda du chef. Rien à craindre, le prince est au contrôle ! Comment alors ne pas saluer une posture de résilience aussi admirable dans le vice et la fourberie ?!
La Cour des comptes semble avoir (bien) fait son travail de contrôle et de recommandations, même si certains lui reprochent - avec une bonne part de vérité - de ne pas avoir le courage d'aller au bout de ses missions si tant est qu'elle a les moyens légaux d'ester elle-même en justice contre les auteurs de ces crimes économiques qu'elle a dénichés. Au garde des Sceaux ministre de la Justice , elle a modestement montré la voie à emprunter avec l'ouverture demandée de douze informations judiciaires contre les gestionnaires indélicats. Une autre histoire de coude !
Mais le citoyen Pape Alé Niang, lui, peut être l’objet d’une persécution crypto-personnelle décidée par quelques pontes habités par une soif de revanche contre un journaliste libre et courageux. Bravo à tous les monstres, grands, petits et moyens, ainsi qu’à ceux des Sénégalais et Sénégalaises qui les soutiennent simplement parce qu’ils préservent leurs intérêts matériels et ceux de leurs familles, parce qu’ils leur donnent du travail et leur octroient des marchés publics, parce qu’ils leur offrent pain, riz, huile, etc., parce qu’ils leur fourre dans la poche quelques espèces sonnantes, parce qu’ils leurs paient leurs factures d’eau, d’électricité, de téléphone, parce qu’ils leurs facilitent le bouclage de projets économiques et financiers, parce qu’ils sont devenus leurs dieux à visage d’humain…
Les ministres épinglés par la Cour des comptes, de même que leurs collaborateurs indélicats et autres subalternes du festin pro-Covid19 savent qu’il ne leur arrivera rien tant qu’ils resteront dans le giron du Monstre, cette fameuse voie droite qui prémunit contre la prison et contre les représailles du cabinet noir officiant à quelques encablures d’une étroite façade atlantique longeant une tranquille corniche.
Du reste, certains d’entre eux ont déjà atterri à d’autres stations, sans doute moins appétissants en termes de saccage des deniers publics, mais où ils ont encore le temps et la sérénité de jouir tranquillement des fruits de leur vandalisme financier. Ils se verront offrir d’autres opportunités de ripailler sans limites aux frais des contribuables, on n’exigera d’eux pas plus que la soumission à l’agenda du chef. Rien à craindre, le prince est au contrôle ! Comment alors ne pas saluer une posture de résilience aussi admirable dans le vice et la fourberie ?!
La Cour des comptes semble avoir (bien) fait son travail de contrôle et de recommandations, même si certains lui reprochent - avec une bonne part de vérité - de ne pas avoir le courage d'aller au bout de ses missions si tant est qu'elle a les moyens légaux d'ester elle-même en justice contre les auteurs de ces crimes économiques qu'elle a dénichés. Au garde des Sceaux ministre de la Justice , elle a modestement montré la voie à emprunter avec l'ouverture demandée de douze informations judiciaires contre les gestionnaires indélicats. Une autre histoire de coude !