Au Gabon, l’opposition dénonce le flou entretenu par le pouvoir dans la publication du calendrier des élections générales prévues avant la fin de cette année 2023. Le pays doit en effet organiser une élection présidentielle, des législatives et des locales. Selon la constitution, la présidentielle doit par exemple être organisée au plus tard le 26 août prochain.
Le 21 juin, c’est la Plateforme Alternance 2023, qui regroupe quatre candidats déclarés au prochain scrutin, qui a exprimé ses inquiétudes et mécontentements lors d’une conférence de presse. Face aux médias, ses leaders ont exprimé leur mécontentement suite à la non-publication du calendrier électoral.
Paulette Missambo, membre influente de la Plateforme et candidate déclarée à l'élection présidentielle, lance : « À deux mois pratiquement des élections, personne ne sait si elles sont générales, si elles sont couplées… On n’en sait rien. On dit que c'est le Centre des élections (CGE), mais je suis sûre que le CGE consulte le gouvernement. Donc, nous attendons du gouvernement qu’il organise les élections parce que c’est son travail à lui, c’est son devoir. » (RFI)