La Chine ne fera « aucune concession » sur son projet de réforme électorale, a déclaré devant la presse un haut responsable du régime communiste, après les critiques des capitales occidentales accusant Pékin de vouloir définitivement étouffer la démocratie à Hong Kong.
Le projet de loi, mis sur les rails jeudi par le Parlement chinois, autoriserait un « comité électoral » soumis à Pékin à sélectionner les candidats aux élections législatives dans le territoire autonome.
Ce dispositif permettrait à la Chine d’écarter les candidats favorables à l’opposition prodémocratie, qui a très largement remporté fin 2019 un scrutin au niveau des conseillers de districts.
Lors d’une conférence de presse, Zhang Xiaoming, un haut responsable du Bureau des affaires de Hong Kong et Macao du gouvernement chinois, a justifié cette loi par le « chaos » qui s’est selon lui emparé de la métropole financière lors des énormes manifestations contre l’exécutif pro-Pékin en 2019.
Le projet de loi, et l’adoption l’an dernier d’une loi sur la sécurité nationale qui a étouffé la contestation, constituent « une suite de coups de poing […] destinée à enrayer efficacement le chaos » à Hong Kong, a déclaré M. Zhang.
Rejetant les critiques formulées par Londres, Bruxelles et Washington, il a assuré que Pékin ne ferait aucune concession face à des forces étrangères qui chercheraient à déstabiliser Hong Kong.
« C’est une lutte contre les tentatives de prise de pouvoir, de subversion et d’infiltration. Sur ces questions-là, nous ne lâcherons rien », a-t-il martelé. (AFP)
Le projet de loi, mis sur les rails jeudi par le Parlement chinois, autoriserait un « comité électoral » soumis à Pékin à sélectionner les candidats aux élections législatives dans le territoire autonome.
Ce dispositif permettrait à la Chine d’écarter les candidats favorables à l’opposition prodémocratie, qui a très largement remporté fin 2019 un scrutin au niveau des conseillers de districts.
Lors d’une conférence de presse, Zhang Xiaoming, un haut responsable du Bureau des affaires de Hong Kong et Macao du gouvernement chinois, a justifié cette loi par le « chaos » qui s’est selon lui emparé de la métropole financière lors des énormes manifestations contre l’exécutif pro-Pékin en 2019.
Le projet de loi, et l’adoption l’an dernier d’une loi sur la sécurité nationale qui a étouffé la contestation, constituent « une suite de coups de poing […] destinée à enrayer efficacement le chaos » à Hong Kong, a déclaré M. Zhang.
Rejetant les critiques formulées par Londres, Bruxelles et Washington, il a assuré que Pékin ne ferait aucune concession face à des forces étrangères qui chercheraient à déstabiliser Hong Kong.
« C’est une lutte contre les tentatives de prise de pouvoir, de subversion et d’infiltration. Sur ces questions-là, nous ne lâcherons rien », a-t-il martelé. (AFP)