Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a survécu, ce jeudi, à une motion de censure au sujet d'une législation controversée sur le contrôle des fonds politiques.
La motion, rejetée par la Chambre des représentants japonaise, a été soumise par le principal parti d'opposition, le Parti constitutionnel démocrate (PCD), contre le gouvernement de Kishida en réponse à l'adoption d'une loi révisée sur le contrôle des fonds politiques, a rapporté l’agence de presse japonaise Kyodo News, basée à Tokyo.
La loi a été critiquée pour son incapacité à améliorer la transparence financière en politique, a rapporté Kyodo.
Le PCD a exigé des changements plus drastiques dans la loi amendée, en incluant une interdiction des dons des entreprises aux partis politiques, alors qu'il faisait campagne pour restaurer la confiance du public dans la politique, que le Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir de Kishida aurait sapée dans un scandale de collecte de fonds, selon les accusations de l’opposition japonaise.
La coalition au pouvoir, composée du Parti libéral-démocrate et de son partenaire minoritaire, le parti Komeito, a approuvé le projet de loi adopté la veille par la Diète japonaise, l'organe législatif national du Japon, avant la fin de la session parlementaire ordinaire du dimanche.
Le PLD a fait l'objet d'un examen minutieux suite aux allégations à l’encontre de certaines de ses factions, dont celle dirigée anciennement par le Premier ministre défunt, Shinzo Abe, qui auraient négligé de déclarer une partie de leurs revenus provenant de collectes de fonds et auraient eu recours à des caisses noires durant des années. [AA]