Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a lancé l'idée de construire un pont entre le Royaume-Uni et la France lors d'une rencontre avec le président Emmanuel Macron, une idée qui n'est cependant pas d'actualité a indiqué vendredi Downing Street.
«Il est effarant que deux des plus grandes économies mondiales soient seulement connectées par une voie de chemin de fer alors qu'elles ne sont qu'à 20 miles (32 kilomètres, ndlr) de distance», a déclaré Boris Johnson lors du sommet franco-britannique qui s'est tenu jeudi à Sandhurst (sud-ouest de Londres). «Et si le tunnel sous la Manche n'était qu'une première étape ?», a-t-il tweeté.
Une insinuation qui a engendré des nombreuses spéculations dans la presse britannique. «Boris plaide pour un pont sur la Manche», a ainsi titré le Daily Telegraph. «Le Royaume-uni devrait envisager de construire un pont vers la France, estime Johnson», a écrit le Times à sa une. Selon la chaîne Sky News, citant des proches de M. Johnson, Emmanuel Macron lui aurait répondu: «D'accord, allons-y».
L'Élysée a confirmé que Boris Johnson avait évoqué l'idée avec Emmanuel Macron mais a démenti que le président français lui aurait donné son blanc-seing.
«Toutes les idées, mêmes celles qui sont parfois les plus farfelues, doivent être étudiées»
Le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, ne s'est pas montré convaincu par la proposition mais n'a pas complètement fermé la porte à de nouvelles infrastructures. «Toutes les idées, mêmes celles qui sont parfois les plus farfelues, doivent être étudiées», a-t-il déclaré vendredi sur Europe 1.
Les services de la Première ministre britannique Theresa May ont eux démenti l'existence de tout projet de nouvelle connexion entre les deux pays. «Je n'ai vu aucun plan en ce sens», a déclaré un porte-parole de Downing Street.
«Ce qui a été décidé, et je pense que le ministre des Affaires étrangères a également tweeté à ce propos, c'est la mise en place d'un panel d'experts qui va étudier de grands projets communs, notamment en matière d'infrastructures».
Le tunnel sous la Manche, géré par la société Eurotunnel, n'est utilisé qu'à 54% de ses capacités. «Aujourd'hui, on pourrait faire passer quasiment deux fois plus de trains», que ce soit «des Eurostars, des navettes de camions, de passagers ou de fret», a déclaré à l'AFP un porte-parole de la société. (afp/nxp)
«Il est effarant que deux des plus grandes économies mondiales soient seulement connectées par une voie de chemin de fer alors qu'elles ne sont qu'à 20 miles (32 kilomètres, ndlr) de distance», a déclaré Boris Johnson lors du sommet franco-britannique qui s'est tenu jeudi à Sandhurst (sud-ouest de Londres). «Et si le tunnel sous la Manche n'était qu'une première étape ?», a-t-il tweeté.
Une insinuation qui a engendré des nombreuses spéculations dans la presse britannique. «Boris plaide pour un pont sur la Manche», a ainsi titré le Daily Telegraph. «Le Royaume-uni devrait envisager de construire un pont vers la France, estime Johnson», a écrit le Times à sa une. Selon la chaîne Sky News, citant des proches de M. Johnson, Emmanuel Macron lui aurait répondu: «D'accord, allons-y».
L'Élysée a confirmé que Boris Johnson avait évoqué l'idée avec Emmanuel Macron mais a démenti que le président français lui aurait donné son blanc-seing.
«Toutes les idées, mêmes celles qui sont parfois les plus farfelues, doivent être étudiées»
Le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, ne s'est pas montré convaincu par la proposition mais n'a pas complètement fermé la porte à de nouvelles infrastructures. «Toutes les idées, mêmes celles qui sont parfois les plus farfelues, doivent être étudiées», a-t-il déclaré vendredi sur Europe 1.
Les services de la Première ministre britannique Theresa May ont eux démenti l'existence de tout projet de nouvelle connexion entre les deux pays. «Je n'ai vu aucun plan en ce sens», a déclaré un porte-parole de Downing Street.
«Ce qui a été décidé, et je pense que le ministre des Affaires étrangères a également tweeté à ce propos, c'est la mise en place d'un panel d'experts qui va étudier de grands projets communs, notamment en matière d'infrastructures».
Le tunnel sous la Manche, géré par la société Eurotunnel, n'est utilisé qu'à 54% de ses capacités. «Aujourd'hui, on pourrait faire passer quasiment deux fois plus de trains», que ce soit «des Eurostars, des navettes de camions, de passagers ou de fret», a déclaré à l'AFP un porte-parole de la société. (afp/nxp)