Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis aux Pays-Bas a présenté ses excuses samedi après une interview lors de laquelle il a nié, contre toute évidence, avoir tenu propos anti-musulmans il y a deux ans.
Peter Hoekstra, qui prendra ses fonctions le mois prochain, était sur la défensive vendredi lors d'une interview sur la chaîne publique néerlandaise NOS, interrogé sur ses affirmations de 2015, lorsqu'il avait assuré sur un plateau de télévision que les musulmans avaient fait sombrer la région dans le "chaos".
"En réalité, c'est faux: nous devrions appeler ça des fake news" a-t-il répondu lors de la nouvelle interview. "Je n'ai jamais dit ça."
Or, dans un extrait diffusé, on peut entendre M. Hoekstra dire: "le mouvement islamique est arrivé à un point où il fait sombrer l'Europe dans le chaos. C'est le chaos aux Pays-Bas, il y a des voitures brûlés, des personnalités politiques brûlées".
"Et oui, il y a des zones de non-droit aux Pays-Bas", a-t-il ajouté.
Peter Hoekstra a ensuite accusé le journaliste d'utiliser des "fake news" contre lui, avant de là aussi se rétracter et de nier avoir utilisé ce terme.
Dans un communiqué tout aussi alambiqué, il a présenté de vagues excuses. "J'ai tenu certains propos en 2015 et regrette l'échange durant l'interview. Merci d'accepter mes excuses".
L'échange, diffusé lors de l'émission "Nieuwsuur", a ensuite largement circulé sur les réseaux sociaux, sur lesquels l'ambassadeur a été vivement critiqué.
M. Hoekstra, Américain d'origine néerlandaise, est un ancien élu de la Chambre des représentants.
Peter Hoekstra, qui prendra ses fonctions le mois prochain, était sur la défensive vendredi lors d'une interview sur la chaîne publique néerlandaise NOS, interrogé sur ses affirmations de 2015, lorsqu'il avait assuré sur un plateau de télévision que les musulmans avaient fait sombrer la région dans le "chaos".
"En réalité, c'est faux: nous devrions appeler ça des fake news" a-t-il répondu lors de la nouvelle interview. "Je n'ai jamais dit ça."
Or, dans un extrait diffusé, on peut entendre M. Hoekstra dire: "le mouvement islamique est arrivé à un point où il fait sombrer l'Europe dans le chaos. C'est le chaos aux Pays-Bas, il y a des voitures brûlés, des personnalités politiques brûlées".
"Et oui, il y a des zones de non-droit aux Pays-Bas", a-t-il ajouté.
Peter Hoekstra a ensuite accusé le journaliste d'utiliser des "fake news" contre lui, avant de là aussi se rétracter et de nier avoir utilisé ce terme.
Dans un communiqué tout aussi alambiqué, il a présenté de vagues excuses. "J'ai tenu certains propos en 2015 et regrette l'échange durant l'interview. Merci d'accepter mes excuses".
L'échange, diffusé lors de l'émission "Nieuwsuur", a ensuite largement circulé sur les réseaux sociaux, sur lesquels l'ambassadeur a été vivement critiqué.
M. Hoekstra, Américain d'origine néerlandaise, est un ancien élu de la Chambre des représentants.