Si la Libye connaît une relative accalmie ces derniers mois après une longue période d’insécurité, de violences fratricides et de divisions sociales, le chaos institutionnel étouffe l’espoir de la voir se stabiliser. Cette situation persiste alors que le nouveau plan des Nations unies pour organiser des élections se heurte aux rivalités qui minent ce pays.
L’initiative de l’Organisation des Nations unies (ONU) ne fait toujours pas consensus pour plusieurs raisons : les partisans du gouvernement de Tripoli, dont des Occidentaux, l’ont finalement accepté mais le camp de l’Est le critique, tout comme son plus important parrain étranger, la Russie.
De plus, l’organisation de l’élection présidentielle bute sur le refus du camp de l’Ouest d’autoriser un militaire et un binational à se présenter, en l’occurrence le maréchal Khalifa Haftar, citoyen libyen et américain. (Adiac)