Les forces de l'homme fort de l'est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, ont annoncé samedi un cessez-le-feu à partir de dimanche 00H00 (22H00 GMT), conformément à l'appel lancé mercredi par Moscou et Ankara.
Elles ont prévenu toutefois dans un bref communiqué que la "riposte sera sévère en cas de violation de la trêve par le camp adverse", en référence aux forces du Gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU.
Le maréchal Haftar qui mène depuis avril une offensive pour prendre Tripoli, siège du GNA, avait pourtant annoncé jeudi soir la poursuite de ses opérations militaires, tout en saluant "l'initiative du président (russe) Vladimir Poutine".
Mercredi soir, le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, avait salué l'appel au cessez-le-feu, sans toutefois dire s'il allait s'y conformer.
Mais à l'issue d'un entretien samedi avec le Premier ministre italien Giuseppe Conte à Rome, il a déclaré qu'un cessez-le-feu en Libye devrait être conditionné à un retrait des forces pro-Haftar.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et M. Poutine ont appelé mercredi à Istanbul à l'instauration de ce cessez-le-feu et samedi, la Turquie a demandé à la Russie de convaincre le général Haftar de le respecter.
Ankara a déployé des militaires en janvier pour soutenir le GNA tandis que la Russie, malgré ses dénégations, est fortement soupçonnée de soutenir les troupes rivales du maréchal Haftar qui bénéficie également de l'appui des Emirats arabes unis et de l'Egypte.
Elles ont prévenu toutefois dans un bref communiqué que la "riposte sera sévère en cas de violation de la trêve par le camp adverse", en référence aux forces du Gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU.
Le maréchal Haftar qui mène depuis avril une offensive pour prendre Tripoli, siège du GNA, avait pourtant annoncé jeudi soir la poursuite de ses opérations militaires, tout en saluant "l'initiative du président (russe) Vladimir Poutine".
Mercredi soir, le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, avait salué l'appel au cessez-le-feu, sans toutefois dire s'il allait s'y conformer.
Mais à l'issue d'un entretien samedi avec le Premier ministre italien Giuseppe Conte à Rome, il a déclaré qu'un cessez-le-feu en Libye devrait être conditionné à un retrait des forces pro-Haftar.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et M. Poutine ont appelé mercredi à Istanbul à l'instauration de ce cessez-le-feu et samedi, la Turquie a demandé à la Russie de convaincre le général Haftar de le respecter.
Ankara a déployé des militaires en janvier pour soutenir le GNA tandis que la Russie, malgré ses dénégations, est fortement soupçonnée de soutenir les troupes rivales du maréchal Haftar qui bénéficie également de l'appui des Emirats arabes unis et de l'Egypte.