Si l’on en croit les sondages, l’épreuve du pouvoir n’a pour l’heure pas eu raison de la popularité du président Kaïs Saïed. Mais à l’heure où les foyers de contestation se multiplient en Tunisie, la fin de la période de grâce se profile. Alors que la crise économique ne cesse de s’aggraver, le chef de l’Etat risque de se heurter au « mécontentement ambiant », prédit le sociologue Maher Hanine.
La rentrée a été ponctuée par une série de crises et de dysfonctionnements. En septembre et octobre, les Tunisiens ont été confrontés à des pénuries à répétition (carburant, lait, beurre, eau minérale, sucre) sur fond de forte inflation (9 % en août). Le pays a également été endeuillé par des drames migratoires, comme à Zarzis (sud), où un naufrage a fait 18 morts fin septembre. Une manifestation a été organisée dans la ville, mercredi 26 octobre, par des familles qui venaient tout juste d’enterrer leurs proches.
La longueur des procédures de recherche, d’identification et d’inhumation, émaillées de défaillances, a nourri la colère des habitants de cette cité d’où partent de nombreuses embarcations clandestines. Le sentiment d’abandon par l’Etat s’étend à travers le pays. (Le Monde)
La rentrée a été ponctuée par une série de crises et de dysfonctionnements. En septembre et octobre, les Tunisiens ont été confrontés à des pénuries à répétition (carburant, lait, beurre, eau minérale, sucre) sur fond de forte inflation (9 % en août). Le pays a également été endeuillé par des drames migratoires, comme à Zarzis (sud), où un naufrage a fait 18 morts fin septembre. Une manifestation a été organisée dans la ville, mercredi 26 octobre, par des familles qui venaient tout juste d’enterrer leurs proches.
La longueur des procédures de recherche, d’identification et d’inhumation, émaillées de défaillances, a nourri la colère des habitants de cette cité d’où partent de nombreuses embarcations clandestines. Le sentiment d’abandon par l’Etat s’étend à travers le pays. (Le Monde)