L'opposition togolaise a appelé à de nouvelles manifestations massives les 4 et 5 octobre pour exiger des réformes constitutionnelles après des semaines de mobilisation populaire contre le régime de Faure Gnassingbé, selon un communiqué publié samedi.
Une coalition de 14 partis invite les Togolais à participer "encore plus nombreux" aux manifestations prévues la semaine prochaine à Lomé, en province et à l'étranger avec la diaspora.
La manifestation de mercredi sera un "ultime avertissement" et le lendemain une "marche de la colère", annoncent les organisateurs.
L'opposition réclame notamment le retour à la Constitution de 1992, qui prévoyait un maximum de deux mandats présidentiels mais été modifiée à plusieurs reprises depuis lors.
Le président, qui effectue son troisième mandat, a succédé avec le soutien de l'armée à son père, le général Gnassingbé Eyadéma, décédé en 2005 après avoir dirigé le pays d'une main de fer durant 38 ans.
Il a été réélu à deux reprises en 2010 et en 2015 lors de scrutins très contestés par l'opposition.
Les détracteurs du chef de l'Etat entendent également dénoncer "les répressions sauvages" des manifestations d'août et septembre qui ont fait au moins quatre morts et des dizaines de blessés dans le nord du pays, région considérée jusqu'à récemment comme acquise au pouvoir.
Début septembre, le gouvernement avait tenté un geste d'apaisement en soumettant au vote du Parlement un projet de réforme constitutionnelle prévoyant notamment la limitation à deux mandats présidentiels.
Mais l'opposition a boycotté le vote du texte, dénonçant un texte allant à l'encontre de ses revendications, n'étant pas rétroactif, ce qui permettrait au président de briguer deux mandats à partir de 2020.
La modification de la Constitution - basé sur le projet de loi du gouvernement - fera donc l'objet d'un référendum "d'ici la fin de l'année" selon une source proche de la présidence. (AFP)
Une coalition de 14 partis invite les Togolais à participer "encore plus nombreux" aux manifestations prévues la semaine prochaine à Lomé, en province et à l'étranger avec la diaspora.
La manifestation de mercredi sera un "ultime avertissement" et le lendemain une "marche de la colère", annoncent les organisateurs.
L'opposition réclame notamment le retour à la Constitution de 1992, qui prévoyait un maximum de deux mandats présidentiels mais été modifiée à plusieurs reprises depuis lors.
Le président, qui effectue son troisième mandat, a succédé avec le soutien de l'armée à son père, le général Gnassingbé Eyadéma, décédé en 2005 après avoir dirigé le pays d'une main de fer durant 38 ans.
Il a été réélu à deux reprises en 2010 et en 2015 lors de scrutins très contestés par l'opposition.
Les détracteurs du chef de l'Etat entendent également dénoncer "les répressions sauvages" des manifestations d'août et septembre qui ont fait au moins quatre morts et des dizaines de blessés dans le nord du pays, région considérée jusqu'à récemment comme acquise au pouvoir.
Début septembre, le gouvernement avait tenté un geste d'apaisement en soumettant au vote du Parlement un projet de réforme constitutionnelle prévoyant notamment la limitation à deux mandats présidentiels.
Mais l'opposition a boycotté le vote du texte, dénonçant un texte allant à l'encontre de ses revendications, n'étant pas rétroactif, ce qui permettrait au président de briguer deux mandats à partir de 2020.
La modification de la Constitution - basé sur le projet de loi du gouvernement - fera donc l'objet d'un référendum "d'ici la fin de l'année" selon une source proche de la présidence. (AFP)