Caracas - Le vice-président du Venezuela, Tareck El Aissami, a dénoncé mardi "une misérable et infâme agression" des Etats-Unis, au lendemain des sanctions financières que lui a infligées Washington pour trafic de drogue.
"Sur le plan personnel, je reçois cette misérable et infâme agression comme une reconnaissance de ma condition de révolutionnaire anti-impérialiste. NOUS VAINCRONS", a écrit sur son compte Twitter le numéro deux du pays sud-américain.
Les Etats-Unis ont infligé lundi des sanctions financières à Tareck El Aissami, "l'aboutissement de plusieurs années d'enquête visant d'importants trafiquants de drogues aux Etats-Unis et démontrent que l'influence et le pouvoir ne protègent pas ceux qui s'engagent dans des activités illégales", selon le communiqué du Trésor américain.
M. El Aissami, 42 ans, l'un des dirigeants les plus influents du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), au pouvoir depuis 1999, a été nommé en janvier à la vice-présidence du pays.
"Ne nous laissons pas distraire par ces misérables provocations, notre tâche principale est d'accompagner @NicolasMaduro" dans la reprise économique", a-t-il encore réagi mardi sur Twitter, alors que le pays est plongé dans une profonde crise économique.
"Concentrons-nous sur les priorités du gouvernement révolutionnaire: reprise et croissance économique et garantir la PAIX et le bonheur social", a-t-il ajouté.
Celui qui était vu jusqu'alors comme le successeur probable du président vénézuélien Nicolas Maduro, avait auparavant été gouverneur de l'Etat d'Aragua, considéré comme l'un des plus violents du pays. Il a aussi été ministre de la Justice durant quatre ans à partir de 2008 sous la présidence d'Hugo Chavez, aujourd'hui décédé.
Les relations entre Washington et Caracas sont tendues depuis l'arrivée au pouvoir en 1999 de Chavez, devenu célèbre pour ses diatribes anti-américaines.
Le Trésor américain affirme que le vice-président a "facilité la livraison de drogues au Venezuela" par le biais de son contrôle des décollages d'avions d'une base aérienne vénézuélienne, ainsi que de son contrôle des ports.
Il "a reçu des paiements pour avoir facilité la livraison de cargaisons de drogues appartenant au réseau vénézuélien de Walid Makled Garcia", ajoute le Trésor.
Un autre personnage clé, Samark José Lopez Bello, que les Etats-Unis accusent d'avoir agi pour le compte de M. El Aissami, est également visé par ces sanctions qui gèlent leurs avoirs éventuels aux Etats-Unis et leur interdit désormais tout échange commercial transitant par le système financier américain.
M. Lopez Bello est notamment accusé par le ministère américain de l'Economie et des Finances d'avoir "blanchi les revenus de la drogue" au profit de M. El Aissami.
"Le message (...) n'est pas politique ou économique. Il s'agit (de la lutte contre) le trafic de drogue international", a expliqué un haut responsable américain à des journalistes.
"Sur le plan personnel, je reçois cette misérable et infâme agression comme une reconnaissance de ma condition de révolutionnaire anti-impérialiste. NOUS VAINCRONS", a écrit sur son compte Twitter le numéro deux du pays sud-américain.
Les Etats-Unis ont infligé lundi des sanctions financières à Tareck El Aissami, "l'aboutissement de plusieurs années d'enquête visant d'importants trafiquants de drogues aux Etats-Unis et démontrent que l'influence et le pouvoir ne protègent pas ceux qui s'engagent dans des activités illégales", selon le communiqué du Trésor américain.
M. El Aissami, 42 ans, l'un des dirigeants les plus influents du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), au pouvoir depuis 1999, a été nommé en janvier à la vice-présidence du pays.
"Ne nous laissons pas distraire par ces misérables provocations, notre tâche principale est d'accompagner @NicolasMaduro" dans la reprise économique", a-t-il encore réagi mardi sur Twitter, alors que le pays est plongé dans une profonde crise économique.
"Concentrons-nous sur les priorités du gouvernement révolutionnaire: reprise et croissance économique et garantir la PAIX et le bonheur social", a-t-il ajouté.
Celui qui était vu jusqu'alors comme le successeur probable du président vénézuélien Nicolas Maduro, avait auparavant été gouverneur de l'Etat d'Aragua, considéré comme l'un des plus violents du pays. Il a aussi été ministre de la Justice durant quatre ans à partir de 2008 sous la présidence d'Hugo Chavez, aujourd'hui décédé.
Les relations entre Washington et Caracas sont tendues depuis l'arrivée au pouvoir en 1999 de Chavez, devenu célèbre pour ses diatribes anti-américaines.
Le Trésor américain affirme que le vice-président a "facilité la livraison de drogues au Venezuela" par le biais de son contrôle des décollages d'avions d'une base aérienne vénézuélienne, ainsi que de son contrôle des ports.
Il "a reçu des paiements pour avoir facilité la livraison de cargaisons de drogues appartenant au réseau vénézuélien de Walid Makled Garcia", ajoute le Trésor.
Un autre personnage clé, Samark José Lopez Bello, que les Etats-Unis accusent d'avoir agi pour le compte de M. El Aissami, est également visé par ces sanctions qui gèlent leurs avoirs éventuels aux Etats-Unis et leur interdit désormais tout échange commercial transitant par le système financier américain.
M. Lopez Bello est notamment accusé par le ministère américain de l'Economie et des Finances d'avoir "blanchi les revenus de la drogue" au profit de M. El Aissami.
"Le message (...) n'est pas politique ou économique. Il s'agit (de la lutte contre) le trafic de drogue international", a expliqué un haut responsable américain à des journalistes.