Le Burundi refuse d'accueillir un rapporteur spécial de l'ONU avant même sa nomination
13/12/2021
Deux mois après la fin de la Commission d'enquête indépendante et la création d'un poste de rapporteur spécial de l'ONU sur les questions des droits de l'homme au Burundi, le gouvernement vient de fermer définitivement la porte à tout travail de terrain dans le pays, alors même que celui-ci n'a pas encore été nommé. Une décision qui pourrait prolonger les sanctions économiques décidées par l'Union européenne.
La question des droits de l'homme est au cœur du dialogue politique entre le Burundi, qui traverse une grave crise économique, et son principal bailleur de fond, l'Union européenne, qui lui a imposé des sanctions budgétaires depuis la crise de 2015, qui ont été prolongées jusqu'à fin février-début mars de l'année prochaine. (RFI)