Le capitaine Abdalla Elmorsy El Bahnsy d'Égypte, est décédé le 6 décembre dernier à l'hôpital de niveau 3 de Dakar au Sénégal, des suites de blessures subies lors de l’explosion d'un engin explosif improvisé lors d'une escorte de convoi logistique dans le nord-ouest en direction de Tessalit. Quant aux sergents-chefs Gnaro Toï, Amedekouva Dosseh, aux sergents Tetena Atcham, Padaki Poyodi, Abalo Assimah, au caporal-chef Lemou Essoyo-Mawe et à la soldate de première classe Mawe Awéréou, tou(te)s issus du bataillon togolais basé à Douentza, ils/elle ont perdu la vie le 8 décembre dernier, des suites de l'explosion d'un engin explosif improvisé, alors qu'ils escortaient un convoi logistique de Douentza à Sévaré sur la Route nationale 16.
Respectant les mesures barrières à la Covid-19, ce dernier hommage leur a été rendu par le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, El-Ghassim Wane, avec à ses côtés le Ministre malien de la Défense et des anciens Combattants, le Colonel Sadio Camara, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop ainsi que le Commandant de la Force de la MINUSMA par intérim, le Général Paul Ndiaye et la Commissaire de Police de la MINUSMA, la Générale Patricia Boughani.
Revenant sur leur courage et leur discipline, le Chef de la MINUSMA, n’a pas manqué d’indiquer le rôle clef que joue le bataillon d’infanterie togolais dans la sécurisation et la protection des convois de la Mission, contre la menace constante d’engins explosifs, d’attaques terroristes ainsi que dans la protection des populations locales et dans l’approvisionnement en fournitures essentielles pour soutenir les activités civiles, militaires et policières de la MINUSMA dans le Centre du Mali.
« La perte de sept héros en une seule attaque, et seulement deux jours après la mort de leur frère égyptien, également due à un engin explosif, a été un grand choc pour nous tous. Cette perte est également intervenue, cinq jours seulement après que plus de 30 civils maliens aient été tués ainsi que de nombreux autres blessés à Songho dans le Centre du pays, » a-t-il souligné avant de présenter ses condoléances et celles de l’ensemble de la famille des Nations Unies, aux Gouvernements, aux peuples et aux familles éplorées.
Rappelant sa visite au bataillon togolais à Douentza, deux jours après l’attaque, El-Ghassim WANE s’est dit « impressionné par leur détermination, leur engagement à poursuivre leur mission au service de la paix et de la sécurité au Mali. C’est la manière la plus approprié de saluer la mémoire de nos frères d’arme décédés. Ce courage et cette bravoure est le fil qui unit tous les soldats de la MINUSMA, » a-t-il conclu.
Plusieurs diplomates accrédités au Mali et de hauts responsables de l’Armée malienne étaient également présents. Parmi eux, l'ambassadeur d'Egypte, le Consul du Togo, l'ambassadeur de la Russie et le représentant de l'Ambassadeur des États-Unis d'Amérique, le Chef d'état-major général des forces armées maliennes, le représentant de la force conjointe G5 Sahel et les délégations des contingents égyptien et togolais de la MINUSMA.
Se recueillant sur les cercueils des défunts, le ministre de la Défense et des anciens Combattants leur a décerné, « au nom du Président de la transition et en considération de votre mérite, la médaille de la croix de la valeur militaire, à titre posthume et étranger ».
Une vive émotion s’empare de Lomé
Le 18 décembre dernier, le Commandant par intérim de la Force de la MINUSMA, le Général Paul Ndiaye a escorté les dépouilles des sept soldats de la paix togolais à Lomé (Togo). Les corps ont été accueillis par le Président de la République togolaise, Son Excellence, Faure GNASSINGBE et plusieurs membres du gouvernement.
« Je suis profondément attristé et indigné par la mort des sept soldats togolais de la Mission multidimensionnelle des Nations unies au Mali. Je salue la mémoire de ces valeureux hommes et femmes tombés au champ d'honneur. J’exprime aux familles éplorées ma compassion, et à leurs frères d’armes ma solidarité, tout en les assurant que nous ne fléchirons jamais devant l'obscurantisme et la barbarie », a déclaré le Chef de l’État togolais.
En effet, le Togo est le premier pays à avoir rejoint la MISMA (Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine), dès janvier 2013, puis la MINUSMA en juillet de la même année. Un contingent de près de 1000 de ses soldats participe actuellement à la force de maintien de la paix onusienne au Mali.
Soulignant le caractère émouvant de la cérémonie, le Général Ndiaye n’a pas manqué de rappeler que ce sont dans ces moments que se voient « les véritables coûts du maintien de la paix ». Pour le Commandant de la Force, il y a urgence : « « nous devons encore travailler sur nos capacités à faire face aux engins explosifs improvisés, » a-t-il martelé. (Avec APO)
Respectant les mesures barrières à la Covid-19, ce dernier hommage leur a été rendu par le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, El-Ghassim Wane, avec à ses côtés le Ministre malien de la Défense et des anciens Combattants, le Colonel Sadio Camara, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop ainsi que le Commandant de la Force de la MINUSMA par intérim, le Général Paul Ndiaye et la Commissaire de Police de la MINUSMA, la Générale Patricia Boughani.
Revenant sur leur courage et leur discipline, le Chef de la MINUSMA, n’a pas manqué d’indiquer le rôle clef que joue le bataillon d’infanterie togolais dans la sécurisation et la protection des convois de la Mission, contre la menace constante d’engins explosifs, d’attaques terroristes ainsi que dans la protection des populations locales et dans l’approvisionnement en fournitures essentielles pour soutenir les activités civiles, militaires et policières de la MINUSMA dans le Centre du Mali.
« La perte de sept héros en une seule attaque, et seulement deux jours après la mort de leur frère égyptien, également due à un engin explosif, a été un grand choc pour nous tous. Cette perte est également intervenue, cinq jours seulement après que plus de 30 civils maliens aient été tués ainsi que de nombreux autres blessés à Songho dans le Centre du pays, » a-t-il souligné avant de présenter ses condoléances et celles de l’ensemble de la famille des Nations Unies, aux Gouvernements, aux peuples et aux familles éplorées.
Rappelant sa visite au bataillon togolais à Douentza, deux jours après l’attaque, El-Ghassim WANE s’est dit « impressionné par leur détermination, leur engagement à poursuivre leur mission au service de la paix et de la sécurité au Mali. C’est la manière la plus approprié de saluer la mémoire de nos frères d’arme décédés. Ce courage et cette bravoure est le fil qui unit tous les soldats de la MINUSMA, » a-t-il conclu.
Plusieurs diplomates accrédités au Mali et de hauts responsables de l’Armée malienne étaient également présents. Parmi eux, l'ambassadeur d'Egypte, le Consul du Togo, l'ambassadeur de la Russie et le représentant de l'Ambassadeur des États-Unis d'Amérique, le Chef d'état-major général des forces armées maliennes, le représentant de la force conjointe G5 Sahel et les délégations des contingents égyptien et togolais de la MINUSMA.
Se recueillant sur les cercueils des défunts, le ministre de la Défense et des anciens Combattants leur a décerné, « au nom du Président de la transition et en considération de votre mérite, la médaille de la croix de la valeur militaire, à titre posthume et étranger ».
Une vive émotion s’empare de Lomé
Le 18 décembre dernier, le Commandant par intérim de la Force de la MINUSMA, le Général Paul Ndiaye a escorté les dépouilles des sept soldats de la paix togolais à Lomé (Togo). Les corps ont été accueillis par le Président de la République togolaise, Son Excellence, Faure GNASSINGBE et plusieurs membres du gouvernement.
« Je suis profondément attristé et indigné par la mort des sept soldats togolais de la Mission multidimensionnelle des Nations unies au Mali. Je salue la mémoire de ces valeureux hommes et femmes tombés au champ d'honneur. J’exprime aux familles éplorées ma compassion, et à leurs frères d’armes ma solidarité, tout en les assurant que nous ne fléchirons jamais devant l'obscurantisme et la barbarie », a déclaré le Chef de l’État togolais.
En effet, le Togo est le premier pays à avoir rejoint la MISMA (Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine), dès janvier 2013, puis la MINUSMA en juillet de la même année. Un contingent de près de 1000 de ses soldats participe actuellement à la force de maintien de la paix onusienne au Mali.
Soulignant le caractère émouvant de la cérémonie, le Général Ndiaye n’a pas manqué de rappeler que ce sont dans ces moments que se voient « les véritables coûts du maintien de la paix ». Pour le Commandant de la Force, il y a urgence : « « nous devons encore travailler sur nos capacités à faire face aux engins explosifs improvisés, » a-t-il martelé. (Avec APO)