AFRIKAJOM Center exprime sa grave préoccupation face à l’aggravation du contentieux préélectoral qui durcit chaque jour et créée une fuite en avant de la logique d’exclusion des listes électorales, qui risque de devenir une menace pour la survie de l’Etat de droit au Sénégal. Aujourd’hui, on a atteint un seuil critique de l’autodestruction du système politique et démocratique au-delà duquel il n’existera plus de démocratie, ni d’Etat de droit au Sénégal.
Jamais l’horizon d’élections législatives au Sénégal n’aura été aussi incertain, sombre, confus et indécidable au regard des menaces réelles d’effondrement du système auxquelles on assiste en direct avec des révélations tonitruantes portant sur les difficultés liées à l’application du parrainage ou de la loi sur la parité, par certains acteurs politiques. Ce qui peut entrainer de façon absurde et catastrophique l’absence d’une représentation légitime et inclusive des citoyens sénégalais à l’Assemblée Nationale. Or, l’élection doit être une fête pour le citoyen électeur et une célébration de l’Etat de droit démocratique.
Tout concourt à se mettre dans une logique absurde et insensée d’autodestruction de l’Etat de droit, du système politique et démocratique sénégalais, que rien ne semble pouvoir stopper pour le moment.
AFRIKAJOM Center
Considérant que la Constitution sénégalaise en son article 3 garantit la liberté de candidature;
Considérant que l’article 13 (1) de la Charte africaine des droits de l’Homme et de peuples intégrée dans le Préambule de la Constitution stipule que : « tous les citoyens ont le droit de participer librement a la direction des affaires publiques de leur pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis, ce, conformément aux règles édictées par la loi » ;
Considérant qu’en outre, la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance prône l’instauration sur le continent une culture politique de changement de pouvoirs, fondée sur la tenue d’élections régulières, libres, équitables et transparentes, conduites par des organes électoraux nationaux compétents, indépendants et impartiaux ;
Considérant qu’aux termes de l’article 25 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques : « Tout citoyen a le droit et la possibilité, sans aucune des discriminations visées à l'article 2 et sans restrictions déraisonnables:
a) De prendre part à la direction des affaires publiques, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis;
b) De voter et d'être élu, au cours d'élections périodiques, honnêtes, au suffrage universel et égal et au scrutin secret, assurant l'expression libre de la volonté des électeurs… »
Considérant la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO relative au parrainage ;
Prenant en compte la nécessité absolue de la continuité de l’Etat de droit, de la démocratie et de la survie de notre système politique bâti dans la durée pour garantir la paix civile et la stabilité de la Nation ;
Prenant en compte également l’intérêt supérieur de la Nation ;
AFRIKAJOM Center recommande au :
Conseil Constitutionnel du Sénégal, organe de régulation du Contentieux électoral, d’agir de manière à :
☞ Apaiser les tensions politiques grandissantes et les risques de violences politiques,
☞ Renforcer le système démocratique, la paix et la sécurité,
☞ Contribuer à l’avènement d’une institution parlementaire plurielle et inclusive.
AFRIKAJOM Center
Le Fondateur Alioune TINE
Jamais l’horizon d’élections législatives au Sénégal n’aura été aussi incertain, sombre, confus et indécidable au regard des menaces réelles d’effondrement du système auxquelles on assiste en direct avec des révélations tonitruantes portant sur les difficultés liées à l’application du parrainage ou de la loi sur la parité, par certains acteurs politiques. Ce qui peut entrainer de façon absurde et catastrophique l’absence d’une représentation légitime et inclusive des citoyens sénégalais à l’Assemblée Nationale. Or, l’élection doit être une fête pour le citoyen électeur et une célébration de l’Etat de droit démocratique.
Tout concourt à se mettre dans une logique absurde et insensée d’autodestruction de l’Etat de droit, du système politique et démocratique sénégalais, que rien ne semble pouvoir stopper pour le moment.
AFRIKAJOM Center
Considérant que la Constitution sénégalaise en son article 3 garantit la liberté de candidature;
Considérant que l’article 13 (1) de la Charte africaine des droits de l’Homme et de peuples intégrée dans le Préambule de la Constitution stipule que : « tous les citoyens ont le droit de participer librement a la direction des affaires publiques de leur pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis, ce, conformément aux règles édictées par la loi » ;
Considérant qu’en outre, la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance prône l’instauration sur le continent une culture politique de changement de pouvoirs, fondée sur la tenue d’élections régulières, libres, équitables et transparentes, conduites par des organes électoraux nationaux compétents, indépendants et impartiaux ;
Considérant qu’aux termes de l’article 25 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques : « Tout citoyen a le droit et la possibilité, sans aucune des discriminations visées à l'article 2 et sans restrictions déraisonnables:
a) De prendre part à la direction des affaires publiques, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis;
b) De voter et d'être élu, au cours d'élections périodiques, honnêtes, au suffrage universel et égal et au scrutin secret, assurant l'expression libre de la volonté des électeurs… »
Considérant la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO relative au parrainage ;
Prenant en compte la nécessité absolue de la continuité de l’Etat de droit, de la démocratie et de la survie de notre système politique bâti dans la durée pour garantir la paix civile et la stabilité de la Nation ;
Prenant en compte également l’intérêt supérieur de la Nation ;
AFRIKAJOM Center recommande au :
Conseil Constitutionnel du Sénégal, organe de régulation du Contentieux électoral, d’agir de manière à :
☞ Apaiser les tensions politiques grandissantes et les risques de violences politiques,
☞ Renforcer le système démocratique, la paix et la sécurité,
☞ Contribuer à l’avènement d’une institution parlementaire plurielle et inclusive.
AFRIKAJOM Center
Le Fondateur Alioune TINE