La pression de la rue ne l'aura pas fait reculer. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a confirmé, dimanche 3 mars, sa candidature à l'élection présidentielle du 18 avril. Dans un texte transmis et lu à la télévision nationale, il a promis, en cas de victoire, de faire adopter "une nouvelle constitution" et d'organiser "une élection présidentielle anticipée" à laquelle il ne serait pas candidat. Suivez les réactions à cette annonce dans notre direct.
Un des principaux rivaux de Bouteflika renonce.
Ali Benflis, principal adversaire du président lors des présidentielles de 2004 et 2014, a annoncé qu'il ne se présenterait pas au scrutin du 18 avril. Il avait obtenu 6,4% des voix en 2004 et 12,3% en 2014, à chaque fois en deuxième position.
Une manifestation d'étudiants à Alger.
"Bouteflika dégage !",ont scandé une centaine d'étudiants, bloqués par la police à proximité de la Faculté centrale, en plein centre de la capitale. Un étudiant en journalisme affirme que des centaines de personnes sont bloqués par la police sur plusieurs campus de la ville, notamment à l'intérieur de la faculté de droit.
Des milliers de manifestants dans le reste du pays.
A 400 km à l'est d'Alger, à Annaba, plusieurs centaines d'étudiants ont manifesté sur les deux principaux campus. D'autres se sont rassemblés sur l'une des principales artères de la ville. Le site d'information Tout sur l'Algérie signale des rassemblements similaires à Oran (ouest du pays) et Constantine (Est), deuxième et troisième ville du pays, avec des milliers de participants, ainsi qu'à Bouira, à Skikda et Guelma, ou encore Tiaret, Tlemcen et Mostaganem.
Des rassemblements organisés en France.
A Paris, Fatah Bendali, le représentant du parti Jil Jadid (Générations nouvelles) en Europe, a organisé une manifestation. "Il est temps que l'Algérie retrouve sa démocratie", a-t-il estimé sur franceinfo, avant ce rassemblement qui a réuni 6 000 personnes, selon la préfecture de police de Paris. A Marseille, un millier d'Algériens se sont rassemblés sous l'arc de triomphe local, dans le quartier historique de l'immigration algérienne, pour s'opposer à la candidature de Bouteflika. (francetvinfo)
Un des principaux rivaux de Bouteflika renonce.
Ali Benflis, principal adversaire du président lors des présidentielles de 2004 et 2014, a annoncé qu'il ne se présenterait pas au scrutin du 18 avril. Il avait obtenu 6,4% des voix en 2004 et 12,3% en 2014, à chaque fois en deuxième position.
Une manifestation d'étudiants à Alger.
"Bouteflika dégage !",ont scandé une centaine d'étudiants, bloqués par la police à proximité de la Faculté centrale, en plein centre de la capitale. Un étudiant en journalisme affirme que des centaines de personnes sont bloqués par la police sur plusieurs campus de la ville, notamment à l'intérieur de la faculté de droit.
Des milliers de manifestants dans le reste du pays.
A 400 km à l'est d'Alger, à Annaba, plusieurs centaines d'étudiants ont manifesté sur les deux principaux campus. D'autres se sont rassemblés sur l'une des principales artères de la ville. Le site d'information Tout sur l'Algérie signale des rassemblements similaires à Oran (ouest du pays) et Constantine (Est), deuxième et troisième ville du pays, avec des milliers de participants, ainsi qu'à Bouira, à Skikda et Guelma, ou encore Tiaret, Tlemcen et Mostaganem.
Des rassemblements organisés en France.
A Paris, Fatah Bendali, le représentant du parti Jil Jadid (Générations nouvelles) en Europe, a organisé une manifestation. "Il est temps que l'Algérie retrouve sa démocratie", a-t-il estimé sur franceinfo, avant ce rassemblement qui a réuni 6 000 personnes, selon la préfecture de police de Paris. A Marseille, un millier d'Algériens se sont rassemblés sous l'arc de triomphe local, dans le quartier historique de l'immigration algérienne, pour s'opposer à la candidature de Bouteflika. (francetvinfo)