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Mandats d’arrêt contre Natanyahu et Gallant : L’Algérie salue la décision de la CPI

Vendredi 22 Novembre 2024

L'Algérie a salué les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre deux responsables israéliens pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans la bande de Gaza.

 

« Cette mesure que l’Algérie n’a eu de cesse de réclamer par la voix du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, constitue un pas important et une avancée concrète vers la fin de décennies d’immunité et d’impunité dont a bénéficié l’occupant israélien alors qu'il se livrait à des crimes contre le peuple palestinien et dans l’ensemble des pays de la région », a indiqué un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, diffusé sur sa page officielle Facebook.

 

Selon la même source, afin de rendre justice au peuple palestinien et de le protéger, « l’Algérie exhorte les membres de la communauté internationale, notamment les États membres de la CPI, à prendre les mesures requises et nécessaires à l’exécution de ces mandats d’arrêt et à laisser la justice internationale suivre son cours ». 

 

La Cour pénale internationale (CPI), rappelons-le, a annoncé, jeudi 21 novembre courant, avoir émis des mandats d’arrêt à l’encontre du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou (photo) et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, accusés de crimes de guerre perpétrés dans les territoires palestiniens, particulièrement à Gaza.

 

La Chambre préliminaire I de la CPI, basée à La Haye, a également rejeté à l’unanimité les contestations d’Israël (concernant la compétence de la Cour, ndlr) au titre des articles 18 et 19 du Statut de Rome, indique le communiqué.

 

La même chambre a déclaré avoir « trouvé des motifs raisonnables » de croire que Netanyahu et Gallant, au moment des faits reprochés, « portent chacun la responsabilité pénale des crimes suivants en tant que coauteurs pour avoir commis les actes conjointement avec d’autres : le crime de guerre de famine comme méthode de guerre ; et les crimes contre l’humanité de meurtre, de persécution et d’autres actes inhumains ».

 

Ces mandats d’arrêt interviennent alors que la guerre génocidaire menée par Israël à Gaza, qui a fait plus de 44 000 morts, en majorité des femmes et des enfants, et plus de 103 000 blessés, est entrée dans sa deuxième année. [AA]

 
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