Le directeur exécutif d'Amsterdam Schiphol Dick Benschop a annoncé sa démission jeudi en raison des problèmes persistants à l'aéroport, un des plus fréquentés d'Europe, théâtre depuis plusieurs mois de longues files d'attente et d'annulation de vols.
L'annonce survient alors qu'une nouvelle situation chaotique résultant d'une pénurie de personnel de sécurité a cette semaine à nouveau contraint l'aéroport, qui plafonne le nombre d'usagers depuis le juillet, à demander à des compagnies aériennes d'annuler des vols.
Parallèlement à l'annonce du départ du PDG, Schiphol a demandé aux compagnies aériennes de limiter les vols le weekend prochain et en octobre, ont rapporté plusieurs médias néerlandais.
"J'ai fait de mon mieux, mais nous n'y sommes pas encore", a déclaré Dick Benschop dans un communiqué.
"La manière dont Schiphol s'attaque aux problèmes, et ma responsabilité en tant que PDG, sont l'objet de beaucoup d'attention et de critiques", a observé le Néerlandais, ajoutant faire "de la place de propre initiative pour donner à Schiphol l'espace pour prendre un nouveau départ".
Schiphol - comme beaucoup d'autres aéroports en Europe - a connu d'importantes perturbations ces derniers mois en raison d'un manque de personnel, alors que le secteur aérien se remet de la pandémie de Covid-19.
Les files d'attente se sont régulièrement allongées jusqu'en dehors de l'aéroport, entrainant des vols ratés ou annulés pour les voyageurs, et la lenteur du traitement des bagages a également été vivement critiquée.
Pour réduire les temps d'attente, l'aéroport plafonne le nombre de passagers depuis le mois de juillet. Il avait également promis au personnel des bonus pour les mois d'été chargés.
"Des mesures drastiques ont été prises sous la direction de Dick pour stabiliser la situation à Schiphol", a déclaré Jaap Winter, président du conseil de surveillance de l'aéroport, cité dans le communiqué.
"Des améliorations ont été apportées en été, mais cela ne suffit pas", a-t-il ajouté.
En raison des problèmes de sécurité, moins de vols au départ pourront avoir lieu le weekend prochain que prévu, selon le quotidien de référence Financiele Dagblad (FD). De plus, il y aura en octobre 18% de capacité en moins disponible pour les compagnies aériennes que précédemment convenu, ont indiqué plusieurs médias néerlandais.
- 'Chaos en cours' -
Le principal syndicat néerlandais FNV a affirmé que le recommencement du chaos en septembre était dû à la suppression de l'indemnité d'été, qui a poussé nombre d'employés de la sécurité à quitter leur poste après avoir trouvé du travail ailleurs.
Le FNV, qui a conclu des accords avec M. Benschop visant à améliorer les conditions des travailleurs, a toutefois jugé son départ "malheureux" et craint que la démission "ne retarde encore la solution".
BARIN, groupe de défense des intérêts des compagnies aériennes actives aux Pays-Bas, a jugé que le départ était le "résultat d'une politique défaillante à l'aéroport", a rapporté l'ANP.
Marjan Rintel, PDG de la compagnie aérienne néerlandaise KLM, a déclaré à la radiodiffusion publique NOS comprendre la décision de Benschop "compte tenu du chaos en cours".
M. Benschop, ancien cadre supérieur de Shell et vice-ministre âgé de 64 ans, a présenté sa démission mercredi soir au conseil de surveillance, qui a donné son accord. Il restera en fonction jusqu'à l'arrivée de son successeur, a précisé l'aéroport. (AFP)
L'annonce survient alors qu'une nouvelle situation chaotique résultant d'une pénurie de personnel de sécurité a cette semaine à nouveau contraint l'aéroport, qui plafonne le nombre d'usagers depuis le juillet, à demander à des compagnies aériennes d'annuler des vols.
Parallèlement à l'annonce du départ du PDG, Schiphol a demandé aux compagnies aériennes de limiter les vols le weekend prochain et en octobre, ont rapporté plusieurs médias néerlandais.
"J'ai fait de mon mieux, mais nous n'y sommes pas encore", a déclaré Dick Benschop dans un communiqué.
"La manière dont Schiphol s'attaque aux problèmes, et ma responsabilité en tant que PDG, sont l'objet de beaucoup d'attention et de critiques", a observé le Néerlandais, ajoutant faire "de la place de propre initiative pour donner à Schiphol l'espace pour prendre un nouveau départ".
Schiphol - comme beaucoup d'autres aéroports en Europe - a connu d'importantes perturbations ces derniers mois en raison d'un manque de personnel, alors que le secteur aérien se remet de la pandémie de Covid-19.
Les files d'attente se sont régulièrement allongées jusqu'en dehors de l'aéroport, entrainant des vols ratés ou annulés pour les voyageurs, et la lenteur du traitement des bagages a également été vivement critiquée.
Pour réduire les temps d'attente, l'aéroport plafonne le nombre de passagers depuis le mois de juillet. Il avait également promis au personnel des bonus pour les mois d'été chargés.
"Des mesures drastiques ont été prises sous la direction de Dick pour stabiliser la situation à Schiphol", a déclaré Jaap Winter, président du conseil de surveillance de l'aéroport, cité dans le communiqué.
"Des améliorations ont été apportées en été, mais cela ne suffit pas", a-t-il ajouté.
En raison des problèmes de sécurité, moins de vols au départ pourront avoir lieu le weekend prochain que prévu, selon le quotidien de référence Financiele Dagblad (FD). De plus, il y aura en octobre 18% de capacité en moins disponible pour les compagnies aériennes que précédemment convenu, ont indiqué plusieurs médias néerlandais.
- 'Chaos en cours' -
Le principal syndicat néerlandais FNV a affirmé que le recommencement du chaos en septembre était dû à la suppression de l'indemnité d'été, qui a poussé nombre d'employés de la sécurité à quitter leur poste après avoir trouvé du travail ailleurs.
Le FNV, qui a conclu des accords avec M. Benschop visant à améliorer les conditions des travailleurs, a toutefois jugé son départ "malheureux" et craint que la démission "ne retarde encore la solution".
BARIN, groupe de défense des intérêts des compagnies aériennes actives aux Pays-Bas, a jugé que le départ était le "résultat d'une politique défaillante à l'aéroport", a rapporté l'ANP.
Marjan Rintel, PDG de la compagnie aérienne néerlandaise KLM, a déclaré à la radiodiffusion publique NOS comprendre la décision de Benschop "compte tenu du chaos en cours".
M. Benschop, ancien cadre supérieur de Shell et vice-ministre âgé de 64 ans, a présenté sa démission mercredi soir au conseil de surveillance, qui a donné son accord. Il restera en fonction jusqu'à l'arrivée de son successeur, a précisé l'aéroport. (AFP)