San Francisco - Apple a publié jeudi des résultats trimestriels meilleurs que prévu grâce à la hausse du prix des iPhone, dont il a pourtant vendu moins d'exemplaires qu'attendu, et a déçu les investisseurs qui espéraient mieux en matière de prévisions de fin d'année.
Le titre perdait près de 4,5% vers 22H10 GMT dans les échanges électroniques d'après clôture à Wall Street, visiblement en raison de prévisions de ventes pour le trimestre en cours --celui des fêtes de fin d'année-- jugées trop timides, le groupe tablant sur 89 à 93 milliards de dollars de chiffre d'affaires, sous la fourchette moyenne des analystes. Le groupe a vendu entre juillet et septembre (quatrième trimestre de son exercice décalé) 46,9 millions de smartphones contre 48 millions attendus mais grâce à un prix moyen de 793 dollars, son chiffre d'affaires total est, à 62,9 milliards, en hausse de 20% et meilleur que prévu.
Bien que le groupe ait vendu à peu près autant d'iPhone qu'à la même période l'an dernier, le chiffre d'affaires tiré de ces appareils a cru de 29%, à 37,2 milliards.
Ce prix moyen est 37 dollars plus élevés que le prix moyen qu'anticipaient les analystes.
De plus en plus importants pour le groupe, qui cherche à se diversifier tant il est dépendant de l'iPhone, ses "services" (Apple Music, Apple Pay...) ont rapporté un chiffre d'affaires de près de 10 milliards de dollars (+17%).
Le bénéfice net ressort à 14,2 milliards (+32%), meilleur que prévu sur le dernier trimestre comme sur l'année entière (59,5 milliards de dollars, +23%).
Le chiffre d'affaires annuel atteint la somme de 265,6 milliards de dollars (+16%).
Apple reste donc toujours très dépendant de l'iPhone et doit pratiquer une stratégie de prix habile dans un marché mondial du smartphone quasiment saturé.
Il doit donc appliquer des tarifs assez élevés pour garantir une hausse de son chiffre d'affaires sans pour autant faire fuir les consommateurs.
- Son smartphone détrôné -
En septembre, Apple a présenté de nouvelles versions de l'iPhone : deux très haut de gamme, appelées iPhone Xs (à partir de 999 dollars aux Etats-Unis) et Xs Max, mais aussi une version un peu plus abordable appelée iPhone Xr. Ils n'ont été vendus que pendant quelques jours au cours du trimestre qui vient de s'écouler.
C'est donc bien davantage des modèles présentés l'an dernier - le X et le 8 - qu'Apple a profité.
Avec environ 12% du marché mondial, la firme à la pomme a perdu au deuxième trimestre (avril-mai-juin) sa deuxième place, détrônée par le chinois Huawei qui connaît une croissance ultrarapide, selon les cabinets Gartner et IDC, dans un marché toujours dominé par le sud-coréen Samsung.
Le marché mondial a baissé de 1,8% au deuxième trimestre par rapport à la même période l'an dernier avec 342 millions d'appareils vendus, selon les chiffres préliminaires rassemblés par le cabinet IDC.
- Apple inoxydable ? -
Malgré les polémiques (optimisation fiscale, condition de travail chez les sous traitants, dépendance à la technologie, prix élevés, obsolescence programmée, panne d'inspiration...) rien n'y fait, Apple continue d'engranger des bénéfices records ces dernières années.
Preuve de la confiance des investisseurs, Apple a franchi début août le seuil symbolique des 1.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, le premier groupe privé à franchir ce cap.
Apple semble bien déterminé à poursuivre sa stratégie de prix élevés, comme il l'a encore montré mardi en présentant un nouveau modèle de son ordinateur portable léger MacBook Air, fabriqué avec de l'aluminium recyclé à 100%, ainsi qu'un nouveau Mac Mini et un iPad Pro, à des prix relevés par rapport à leurs prédécesseurs.
Le titre perdait près de 4,5% vers 22H10 GMT dans les échanges électroniques d'après clôture à Wall Street, visiblement en raison de prévisions de ventes pour le trimestre en cours --celui des fêtes de fin d'année-- jugées trop timides, le groupe tablant sur 89 à 93 milliards de dollars de chiffre d'affaires, sous la fourchette moyenne des analystes.
Bien que le groupe ait vendu à peu près autant d'iPhone qu'à la même période l'an dernier, le chiffre d'affaires tiré de ces appareils a cru de 29%, à 37,2 milliards.
Ce prix moyen est 37 dollars plus élevés que le prix moyen qu'anticipaient les analystes.
De plus en plus importants pour le groupe, qui cherche à se diversifier tant il est dépendant de l'iPhone, ses "services" (Apple Music, Apple Pay...) ont rapporté un chiffre d'affaires de près de 10 milliards de dollars (+17%).
Le bénéfice net ressort à 14,2 milliards (+32%), meilleur que prévu sur le dernier trimestre comme sur l'année entière (59,5 milliards de dollars, +23%).
Le chiffre d'affaires annuel atteint la somme de 265,6 milliards de dollars (+16%).
Apple reste donc toujours très dépendant de l'iPhone et doit pratiquer une stratégie de prix habile dans un marché mondial du smartphone quasiment saturé.
Il doit donc appliquer des tarifs assez élevés pour garantir une hausse de son chiffre d'affaires sans pour autant faire fuir les consommateurs.
- Son smartphone détrôné -
En septembre, Apple a présenté de nouvelles versions de l'iPhone : deux très haut de gamme, appelées iPhone Xs (à partir de 999 dollars aux Etats-Unis) et Xs Max, mais aussi une version un peu plus abordable appelée iPhone Xr. Ils n'ont été vendus que pendant quelques jours au cours du trimestre qui vient de s'écouler.
C'est donc bien davantage des modèles présentés l'an dernier - le X et le 8 - qu'Apple a profité.
Avec environ 12% du marché mondial, la firme à la pomme a perdu au deuxième trimestre (avril-mai-juin) sa deuxième place, détrônée par le chinois Huawei qui connaît une croissance ultrarapide, selon les cabinets Gartner et IDC, dans un marché toujours dominé par le sud-coréen Samsung.
Le marché mondial a baissé de 1,8% au deuxième trimestre par rapport à la même période l'an dernier avec 342 millions d'appareils vendus, selon les chiffres préliminaires rassemblés par le cabinet IDC.
- Apple inoxydable ? -
Malgré les polémiques (optimisation fiscale, condition de travail chez les sous traitants, dépendance à la technologie, prix élevés, obsolescence programmée, panne d'inspiration...) rien n'y fait, Apple continue d'engranger des bénéfices records ces dernières années.
Preuve de la confiance des investisseurs, Apple a franchi début août le seuil symbolique des 1.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, le premier groupe privé à franchir ce cap.
Apple semble bien déterminé à poursuivre sa stratégie de prix élevés, comme il l'a encore montré mardi en présentant un nouveau modèle de son ordinateur portable léger MacBook Air, fabriqué avec de l'aluminium recyclé à 100%, ainsi qu'un nouveau Mac Mini et un iPad Pro, à des prix relevés par rapport à leurs prédécesseurs.