Un prince saoudien détenu dans une villa gardée à Ryad sans aucune accusation formelle a été transféré dans un « lieu secret », a indiqué un député européen dans une lettre consultée par l’AFP mercredi.
Cette décision constitue une escalade dans la détention de près de trois ans du prince Salman bin Abdulaziz, soulignant le défi du royaume face à la pression internationale pour sa libération et la perspective d’un nouvel examen de ses manquements aux droits de l’homme sous la nouvelle administration du président américain élu, Joe Biden.
En janvier 2018, le prince Salmane a été arrêté avec son père dans le cadre d’une vaste campagne de répression, alors qu’il ne représentait aucune menace apparente pour le puissant prince héritier Mohammed ben Salmane.
Le prince Salmane, formé à l’Université de la Sorbonne à Paris, et son père ont été maintenus à l’isolement pendant environ un an à la prison de haute sécurité d’Al-Haïr, près de Ryad, puis dans une villa gardée de la capitale, selon deux sources qui lui sont proches.
Le prince a été transféré dans un lieu secret en mars, mais il est mystérieusement retourné deux mois plus tard à la villa, qui est sous haute surveillance de sécurité, selon ces sources.
Samedi, le prince et son père ont été extraits de la villa et « emmenés dans un lieu secret », a écrit le député Marc Tarabella dans une lettre adressée à l’ambassadeur saoudien auprès de l’Union européenne.
« Il est clair que leur privation actuelle de liberté est arbitraire et constitue une violation des obligations intérieures et internationales saoudiennes », selon cette lettre datée de mardi.
« Je vous exhorte à demander au gouvernement saoudien de révéler immédiatement où se trouvent » le prince Salmane et son père Abdelaziz ben Salmane, a-t-il ajouté.
Les autorités saoudiennes n’ont jusqu’ici pas commenté publiquement l’affaire et n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP.
Cette décision constitue une escalade dans la détention de près de trois ans du prince Salman bin Abdulaziz, soulignant le défi du royaume face à la pression internationale pour sa libération et la perspective d’un nouvel examen de ses manquements aux droits de l’homme sous la nouvelle administration du président américain élu, Joe Biden.
En janvier 2018, le prince Salmane a été arrêté avec son père dans le cadre d’une vaste campagne de répression, alors qu’il ne représentait aucune menace apparente pour le puissant prince héritier Mohammed ben Salmane.
Le prince Salmane, formé à l’Université de la Sorbonne à Paris, et son père ont été maintenus à l’isolement pendant environ un an à la prison de haute sécurité d’Al-Haïr, près de Ryad, puis dans une villa gardée de la capitale, selon deux sources qui lui sont proches.
Le prince a été transféré dans un lieu secret en mars, mais il est mystérieusement retourné deux mois plus tard à la villa, qui est sous haute surveillance de sécurité, selon ces sources.
Samedi, le prince et son père ont été extraits de la villa et « emmenés dans un lieu secret », a écrit le député Marc Tarabella dans une lettre adressée à l’ambassadeur saoudien auprès de l’Union européenne.
« Il est clair que leur privation actuelle de liberté est arbitraire et constitue une violation des obligations intérieures et internationales saoudiennes », selon cette lettre datée de mardi.
« Je vous exhorte à demander au gouvernement saoudien de révéler immédiatement où se trouvent » le prince Salmane et son père Abdelaziz ben Salmane, a-t-il ajouté.
Les autorités saoudiennes n’ont jusqu’ici pas commenté publiquement l’affaire et n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP.