NAIROBI (Reuters) - Au moins 15 opposants ont été tués ces derniers mois au Burundi par les forces de sécurité et par des partisans du parti présidentiel dans le cadre de la campagne référendaire, indique un rapport publié vendredi par l'ONG Human Rights Watch (HRW) qui fait également état de viols et de d'enlèvements.
Le Burundi traverse une grave crise politique aggravée par la décision, en avril 2015, du président Pierre Nkurunziza d'organiser un référendum constitutionnel qui pourrait lui permettre de se maintenir au pouvoir jusqu'en 2034.
Organisé jeudi, le scrutin n'a pas encore livré son verdict, mais son résultat, sans doute favorable au président, risque d'exacerber les tensions ethniques déjà vivaces.
Selon HRW, la campagne s'est déroulée dans un climat de peur et de violences, notamment commises par les forces de sécurité et par des membres de l'Imbonerakure, la section de jeunesse du CNDD-FDD, le parti au pouvoir.
Des opposants ont été "tués, violés, enlevés, battus et intimidés", dit l'ONG qui précise avoir reçu des informations faisant état de 15 meurtres, six viols et huit enlèvements.
HRW déplore que le référendum ait été organisé dans un climat de violences, de peur et de pressions qui n'était "clairement pas propice à la liberté de choix".
"Les responsables gouvernementaux et l'Imbonerakure savaient qu'ils ne seraient pas punis pour les violences commises contre ceux qui étaient perçus comme des opposants", a déclaré Ida Swayer, la directrice d'HRW pour l'Afrique centrale.
Près d'un demi-million d'habitants ont trouvé refuge à l'étranger depuis la réélection de Pierre Nkurunziza, émaillée de violences, en 2015. Le Burundi présente la même composition ethnique que le Rwanda voisin, où la constitution a également été modifiée il y a trois ans pour permettre au président Paul Kagamé de rester au pouvoir.
Ancien professeur de sport qui a combattu dans les rangs des Forces de défense de la démocratie pendant la guerre civile, Pierre Nkurunziza, appartient à la majorité hutue. Il est arrivé au pouvoir en 2005, à la fin du conflit qui a fait 300.000 morts.
Le Burundi traverse une grave crise politique aggravée par la décision, en avril 2015, du président Pierre Nkurunziza d'organiser un référendum constitutionnel qui pourrait lui permettre de se maintenir au pouvoir jusqu'en 2034.
Organisé jeudi, le scrutin n'a pas encore livré son verdict, mais son résultat, sans doute favorable au président, risque d'exacerber les tensions ethniques déjà vivaces.
Selon HRW, la campagne s'est déroulée dans un climat de peur et de violences, notamment commises par les forces de sécurité et par des membres de l'Imbonerakure, la section de jeunesse du CNDD-FDD, le parti au pouvoir.
Des opposants ont été "tués, violés, enlevés, battus et intimidés", dit l'ONG qui précise avoir reçu des informations faisant état de 15 meurtres, six viols et huit enlèvements.
HRW déplore que le référendum ait été organisé dans un climat de violences, de peur et de pressions qui n'était "clairement pas propice à la liberté de choix".
"Les responsables gouvernementaux et l'Imbonerakure savaient qu'ils ne seraient pas punis pour les violences commises contre ceux qui étaient perçus comme des opposants", a déclaré Ida Swayer, la directrice d'HRW pour l'Afrique centrale.
Près d'un demi-million d'habitants ont trouvé refuge à l'étranger depuis la réélection de Pierre Nkurunziza, émaillée de violences, en 2015. Le Burundi présente la même composition ethnique que le Rwanda voisin, où la constitution a également été modifiée il y a trois ans pour permettre au président Paul Kagamé de rester au pouvoir.
Ancien professeur de sport qui a combattu dans les rangs des Forces de défense de la démocratie pendant la guerre civile, Pierre Nkurunziza, appartient à la majorité hutue. Il est arrivé au pouvoir en 2005, à la fin du conflit qui a fait 300.000 morts.