La privation de liberté de Joël Aïvo est arbitraire, selon les experts onusiens. Ils estiment que la détention du constitutionnaliste et opposant béninois est dépourvue de base légale, qu'il est ciblé pour ses opinions politiques et que son droit à un procès équitable a été violé.
En décembre 2021, Joel Aïvo avait été condamné par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) à 10 ans de prison pour complot contre la sureté de l'État.
Le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire demande donc au gouvernement béninois de le libérer immédiatement et souligne qu'il a le droit d'obtenir réparation, notamment sous la forme d'une indemnisation. [RFI]