Rio de Janeiro - Le futur ministre de l'Economie du Brésil, Paulo Guedes, a annoncé lundi la nomination à la tête de Petrobras d'un "Chicago boy", Roberto Castello Branco, qui devra mener à bien la privatisation de certaines activités de la compagnie publique.
Ex-membre de la direction de la Banque centrale du Brésil et du géant minier Vale, cet économiste a effectué un post-doctorat à l'Université de Chicago, berceau du libéralisme économique moderne, dont Paulo Guedes, gourou économique du président élu Jair Bolsonaro, est également diplômé.
Roberto Castello Branco "a une vaste expérience dans les secteurs publics et privés (...) a fait partie du conseil d'administration de Petrobras et a développé des projets de recherche dans le domaine du pétrole et du gaz", a précisé M. Guedes dans un communiqué.
Petrobras a indiqué dans la foulée que son PDG actuel, Ivan Monteiro, quitterait ses fonctions au 1er janvier, date de l'investiture du président Bolsonaro.
Lors de sa campagne, M. Bolsonaro a promis un vaste plan de privatisations pour réduire la dette abyssale du Brésil.
En ce qui concerne Petrobras, il n'a pas l'intention de privatiser le coeur des activités, mais certaines des ventes d'actifs initiées récemment devraient se poursuivre, ainsi que la concession de droits d'exploration à des compagnies étrangères.
M. Monteiro avait pris la tête de la compagnie en juin, après la démission de Pedro Parente, qui n'avait pas résisté à une grève des transporteurs routiers ayant paralysé le pays pendant une dizaine de jours pour protester contre les tarifs du gazole.
Ébranlée par un vaste scandale de corruption qui a envoyé en prison de nombreuses personnalités politiques, dont l'ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010), Petrobras a amorcé son redressement l'an dernier.
La compagnie a lancé un vaste plan de vente d'actifs et a retrouvé des couleurs à la faveur de la hausse des cours du baril.
Petrobras est en première ligne pour explorer les gigantesques réserves de pétrole offshore dont dispose le Brésil.
Sur les neuf premiers mois de 2018, l'entreprise a engrangé des bénéfices de 23,7 milliards de réais (environ 6,3 milliards de dollars au taux actuel), près de cinq fois supérieurs à ceux de 2017 sur la même période, le meilleur résultat depuis 2011. (AFP)
Ex-membre de la direction de la Banque centrale du Brésil et du géant minier Vale, cet économiste a effectué un post-doctorat à l'Université de Chicago, berceau du libéralisme économique moderne, dont Paulo Guedes, gourou économique du président élu Jair Bolsonaro, est également diplômé.
Roberto Castello Branco "a une vaste expérience dans les secteurs publics et privés (...) a fait partie du conseil d'administration de Petrobras et a développé des projets de recherche dans le domaine du pétrole et du gaz", a précisé M. Guedes dans un communiqué.
Petrobras a indiqué dans la foulée que son PDG actuel, Ivan Monteiro, quitterait ses fonctions au 1er janvier, date de l'investiture du président Bolsonaro.
Lors de sa campagne, M. Bolsonaro a promis un vaste plan de privatisations pour réduire la dette abyssale du Brésil.
En ce qui concerne Petrobras, il n'a pas l'intention de privatiser le coeur des activités, mais certaines des ventes d'actifs initiées récemment devraient se poursuivre, ainsi que la concession de droits d'exploration à des compagnies étrangères.
M. Monteiro avait pris la tête de la compagnie en juin, après la démission de Pedro Parente, qui n'avait pas résisté à une grève des transporteurs routiers ayant paralysé le pays pendant une dizaine de jours pour protester contre les tarifs du gazole.
Ébranlée par un vaste scandale de corruption qui a envoyé en prison de nombreuses personnalités politiques, dont l'ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010), Petrobras a amorcé son redressement l'an dernier.
La compagnie a lancé un vaste plan de vente d'actifs et a retrouvé des couleurs à la faveur de la hausse des cours du baril.
Petrobras est en première ligne pour explorer les gigantesques réserves de pétrole offshore dont dispose le Brésil.
Sur les neuf premiers mois de 2018, l'entreprise a engrangé des bénéfices de 23,7 milliards de réais (environ 6,3 milliards de dollars au taux actuel), près de cinq fois supérieurs à ceux de 2017 sur la même période, le meilleur résultat depuis 2011. (AFP)