L’Union européenne déplore le refus «inamical» du Royaume-Uni d’accorder le statut diplomatique à sa représentation à Londres et espère résoudre ce différend de «manière satisfaisante», a déclaré lundi le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell.
Le sujet a été discuté au cours d’une réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE à Bruxelles et «l’unité à prévalu pour considérer que ce geste n’est pas des plus amicaux», a commenté Josep Borrell.
«C’est le premier signal adressé par le Royaume-Uni depuis son départ de l’UE et il augure assez mal de la suite des événements», a averti le responsable espagnol.
«C’est la norme»
«Nous avons 143 représentations de l’UE a travers le monde et toutes ont le statut diplomatique conformément à la Convention de Vienne qui permet la réciprocité. C’est la norme», a-t-il affirmé.
«Le Royaume Uni serait le seul pays au monde à ne pas accepter de reconnaître à la représentation de l’UE le statut diplomatique auquel elle a droit», a-t-il souligné, ajoutant avoir «bon espoir de résoudre ce différend de manière satisfaisante pour les deux parties».
Le Royaume-Uni a de son côté annoncé jeudi la nomination de Lindsay Croisdale-Appleby comme représentant du pays auprès de l’UE.
«Statut diplomatique»
Des négociations sont en cours pour déterminer si l’ambassadeur de l’UE à Londres Joao Vale de Almeida et son équipe doivent bénéficier d’une immunité diplomatique complète en vertu de la Convention de Vienne, au même titre que les diplomates d’un Etat souverain --comme le soutient Bruxelles--, ou de l’immunité conférée aux organisations internationales, une position privilégiée par Londres.
Le Royaume-Uni est sorti de l’Union européenne le 31 janvier 2020, et à l’issue d’une période de transition de onze mois s’est affranchi de toutes les règles européennes en quittant le 31 décembre le marché unique et l’union douanière. (AFP)
Le sujet a été discuté au cours d’une réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE à Bruxelles et «l’unité à prévalu pour considérer que ce geste n’est pas des plus amicaux», a commenté Josep Borrell.
«C’est le premier signal adressé par le Royaume-Uni depuis son départ de l’UE et il augure assez mal de la suite des événements», a averti le responsable espagnol.
«C’est la norme»
«Nous avons 143 représentations de l’UE a travers le monde et toutes ont le statut diplomatique conformément à la Convention de Vienne qui permet la réciprocité. C’est la norme», a-t-il affirmé.
«Le Royaume Uni serait le seul pays au monde à ne pas accepter de reconnaître à la représentation de l’UE le statut diplomatique auquel elle a droit», a-t-il souligné, ajoutant avoir «bon espoir de résoudre ce différend de manière satisfaisante pour les deux parties».
Le Royaume-Uni a de son côté annoncé jeudi la nomination de Lindsay Croisdale-Appleby comme représentant du pays auprès de l’UE.
«Statut diplomatique»
Des négociations sont en cours pour déterminer si l’ambassadeur de l’UE à Londres Joao Vale de Almeida et son équipe doivent bénéficier d’une immunité diplomatique complète en vertu de la Convention de Vienne, au même titre que les diplomates d’un Etat souverain --comme le soutient Bruxelles--, ou de l’immunité conférée aux organisations internationales, une position privilégiée par Londres.
Le Royaume-Uni est sorti de l’Union européenne le 31 janvier 2020, et à l’issue d’une période de transition de onze mois s’est affranchi de toutes les règles européennes en quittant le 31 décembre le marché unique et l’union douanière. (AFP)