Pendant 40 ans au service exclusif de l’Etat et de la République, Bruno Diatta appartient à cette race de hauts fonctionnaires que seule la passion de l’art retient dans les contraintes du sacerdoce républicain. Quarante ans de dévouement et de sacrifices, de privations et d’un minimum de vie familiale eu égard aux agendas surchargés du Protocole que la République s’est imposée entre voyages de reconnaissance des lieux aux quatre coins du monde, déplacements officiels et de travail, banquets, etc.
A 69 ans, Bruno Diatta a donc tiré sa révérence, dans le silence et la discrétion qui ont établi sa réputation légendaire, emportant avec lui des montagnes de secrets en mesure de mettre un Etat sens dessus sens dessous. Entré à la présidence de la république dès après sa sortie de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam, ancêtre de l’Ena), il en prend le Protocole un an plus tard en remplacement de l’ambassadeur Cheikh Ly. Il n’en quittera les commandes que ce 21 septembre 2018.
Sénégalais pur jus, Bruno Diatta aura vécu comme qui dirait avec une triple sous nationalités : saint-louisienne de par sa naissance sur les bords du fleuve Sénégal ; casamançaise de par ses origines ; et dakaroise avec la majeure partie d’une vie passée dans la capitale politique et administrative du pays. Considéré comme fondamentalement loyal dans l’exercice de ses fonctions, Bruno Diatta a donc traversé l’histoire de la République en servant quatre chefs d’Etat : de Senghor (1979-1980) à Sall (2012) en passant par Diouf (1980-2000) et Wade (2000-2012). Avec aucun de ses «patrons», la presse sénégalaise n’aura jamais ou presque fait état de bisbilles. C’est dire…
Chef du Protocole de la présidence de la République, Bruno Diatta aura rempli à son niveau, avec brio, ses fonctions en s’inspirant du principe de Continuité de l’Etat et de la République. Un domaine où certains de ses (ex)patrons peinent à être irréprochables…
A 69 ans, Bruno Diatta a donc tiré sa révérence, dans le silence et la discrétion qui ont établi sa réputation légendaire, emportant avec lui des montagnes de secrets en mesure de mettre un Etat sens dessus sens dessous. Entré à la présidence de la république dès après sa sortie de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam, ancêtre de l’Ena), il en prend le Protocole un an plus tard en remplacement de l’ambassadeur Cheikh Ly. Il n’en quittera les commandes que ce 21 septembre 2018.
Sénégalais pur jus, Bruno Diatta aura vécu comme qui dirait avec une triple sous nationalités : saint-louisienne de par sa naissance sur les bords du fleuve Sénégal ; casamançaise de par ses origines ; et dakaroise avec la majeure partie d’une vie passée dans la capitale politique et administrative du pays. Considéré comme fondamentalement loyal dans l’exercice de ses fonctions, Bruno Diatta a donc traversé l’histoire de la République en servant quatre chefs d’Etat : de Senghor (1979-1980) à Sall (2012) en passant par Diouf (1980-2000) et Wade (2000-2012). Avec aucun de ses «patrons», la presse sénégalaise n’aura jamais ou presque fait état de bisbilles. C’est dire…
Chef du Protocole de la présidence de la République, Bruno Diatta aura rempli à son niveau, avec brio, ses fonctions en s’inspirant du principe de Continuité de l’Etat et de la République. Un domaine où certains de ses (ex)patrons peinent à être irréprochables…
PRÉSIDENTIELLE 2024
FRANCE
