Photo d'archives
Deux civils camerounais ont été tués dans la nuit de lundi à mardi dans une attaque perpétrée dans une localité du nord du Cameroun par des jihadistes du groupe Boko Haram, selon des sources sécuritaires.
« Boko Haram a fait une incursion peu avant 2H00 du matin dans le village de Mozogo », dans l’Extrême-Nord, tuant « deux personnes », a affirmé à l’AFP un officier de police dans la zone.
Cette attaque intervient à moins d’une semaine des élections législatives et municipales prévues dimanche au Cameroun.
L’attaque et son bilan ont été confirmés à l’AFP par un officier de l’armée joint dans la région.
Les assaillants ont incendié deux motos et une vingtaine de maisons, et volé cinq motos, a détaillé l’officier de police.
L’armée est intervenue sans parvenir à rattraper les jihadistes, selon cette source.
Née au Nigeria en 2009, l’insurrection de Boko Haram s’est propagée en 2014 dans l’Extrême-Nord du Cameroun, qui borde une partie du lac Tchad. La faction de Boko Haram affiliée au groupe Etat islamique, ISWAP, est particulièrement active dans cette zone.
Depuis plusieurs mois, les attaques jihadistes se sont intensifiées autour du lac, une vaste étendue d’eau truffée d’îlots et de marécages partagée par le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria.
Dans l’Extrême-Nord du Cameroun, ce « regain d’attaques » a été documenté par Amnesty International dans un rapport publié en décembre. L’ONG de défense des droits humains décompte 275 personnes tuées en 2019, des civils pour la plupart.
Outre ces attaques jihadistes dans le Nord, le Cameroun est en proie depuis 2017 à un violent conflit dans l’Ouest où l’armée et des groupes séparatistes s’affrontent dans les deux régions anglophones. Ce conflit a fait plus de 3.000 morts et forcé plus de 700.000 personnes à fuir leur domicile, selon des ONG.
C’est dans ce contexte tendu que doivent se tenir les élections législatives et municipales, reportées à deux reprises depuis 2017.
Une partie de l’opposition a décidé de boycotter le scrutin, estimant qu’il n’était pas possible d’organiser des élections du fait de la guerre.
Sur les réseaux sociaux, des leaders séparatistes anglophones multiplient les messages appelant les populations à tout faire pour empêcher la tenue de ce scrutin
« Boko Haram a fait une incursion peu avant 2H00 du matin dans le village de Mozogo », dans l’Extrême-Nord, tuant « deux personnes », a affirmé à l’AFP un officier de police dans la zone.
Cette attaque intervient à moins d’une semaine des élections législatives et municipales prévues dimanche au Cameroun.
L’attaque et son bilan ont été confirmés à l’AFP par un officier de l’armée joint dans la région.
Les assaillants ont incendié deux motos et une vingtaine de maisons, et volé cinq motos, a détaillé l’officier de police.
L’armée est intervenue sans parvenir à rattraper les jihadistes, selon cette source.
Née au Nigeria en 2009, l’insurrection de Boko Haram s’est propagée en 2014 dans l’Extrême-Nord du Cameroun, qui borde une partie du lac Tchad. La faction de Boko Haram affiliée au groupe Etat islamique, ISWAP, est particulièrement active dans cette zone.
Depuis plusieurs mois, les attaques jihadistes se sont intensifiées autour du lac, une vaste étendue d’eau truffée d’îlots et de marécages partagée par le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria.
Dans l’Extrême-Nord du Cameroun, ce « regain d’attaques » a été documenté par Amnesty International dans un rapport publié en décembre. L’ONG de défense des droits humains décompte 275 personnes tuées en 2019, des civils pour la plupart.
Outre ces attaques jihadistes dans le Nord, le Cameroun est en proie depuis 2017 à un violent conflit dans l’Ouest où l’armée et des groupes séparatistes s’affrontent dans les deux régions anglophones. Ce conflit a fait plus de 3.000 morts et forcé plus de 700.000 personnes à fuir leur domicile, selon des ONG.
C’est dans ce contexte tendu que doivent se tenir les élections législatives et municipales, reportées à deux reprises depuis 2017.
Une partie de l’opposition a décidé de boycotter le scrutin, estimant qu’il n’était pas possible d’organiser des élections du fait de la guerre.
Sur les réseaux sociaux, des leaders séparatistes anglophones multiplient les messages appelant les populations à tout faire pour empêcher la tenue de ce scrutin