Bruxelles - Le dirigeant séparatiste catalan en exil Carles Puigdemont a salué jeudi soir à Bruxelles la victoire du camp indépendantiste lors des élections régionales en Catalogne, soulignant que c'est "un résultat que personne ne peut discuter".
Le Premier ministre espagnol Mariano "Rajoy a perdu le plébiscite qu'il cherchait" et le fait que le camp indépendantiste reste majoritaire est "une claque", a jubilé M. Puigdemont devant un petit parterre de militants indépendantistes catalans et de sympathisants nationalistes flamands réunis dans une salle du centre-ville de Bruxelles.
"Je veux féliciter le peuple catalan parce qu'il a donné une leçon au monde", "une leçon de civisme et de démocratie !", a lancé M. Puigdemont, un grand sourire au lèvre, après avoir été acclamé par l'assistance aux cris de "Président, président !"
"Nous avons gagné cette nuit le droit d'être écoutés!", a-t-il martelé.
Mais la dureté de la campagne électorale et le risque que le bras de fer entre indépendantistes et gouvernement espagnol perdure "nous empêchent de sabrer le +cava+", a-t-il ajouté en référence au vin pétillant espagnol, l'un des produits phares de la Catalogne.
"L'Europe doit en prendre bonne note, la recette de Rajoy ne fonctionne pas" en Catalogne, a-t-il également jugé, en vilipendant la procédure utilisée par Madrid pour destituer l'exécutif régional et prendre le contrôle des institutions après que la région eut déclaré son indépendance.
Mais, interrogé par l'AFP jeudi soir, un porte-parole de la Commission européenne a prévenu que l'UE "ne changera pas" de position sur la crise catalane après le vote de jeudi.
"Notre position sur la question de la Catalogne est bien connue et a été réitérée régulièrement, et à tous les niveaux. Elle ne changera pas. S'agissant d'une élection régionale, nous n'avons pas de commentaire à faire", a indiqué ce porte-parole à Bruxelles, Alexandre Winterstein.
Depuis le début de la crise, l'UE s'est refusée à reconnaître l'indépendance unilatéralement proclamée par le Parlement de Catalogne, considérant qu'il s'agissait d'une "affaire intérieure" espagnole et appelant au "respect de la Constitution espagnole" que Madrid affirme défendre.
Le Premier ministre espagnol Mariano "Rajoy a perdu le plébiscite qu'il cherchait" et le fait que le camp indépendantiste reste majoritaire est "une claque", a jubilé M. Puigdemont devant un petit parterre de militants indépendantistes catalans et de sympathisants nationalistes flamands réunis dans une salle du centre-ville de Bruxelles.
"Je veux féliciter le peuple catalan parce qu'il a donné une leçon au monde", "une leçon de civisme et de démocratie !", a lancé M. Puigdemont, un grand sourire au lèvre, après avoir été acclamé par l'assistance aux cris de "Président, président !"
"Nous avons gagné cette nuit le droit d'être écoutés!", a-t-il martelé.
Mais la dureté de la campagne électorale et le risque que le bras de fer entre indépendantistes et gouvernement espagnol perdure "nous empêchent de sabrer le +cava+", a-t-il ajouté en référence au vin pétillant espagnol, l'un des produits phares de la Catalogne.
"L'Europe doit en prendre bonne note, la recette de Rajoy ne fonctionne pas" en Catalogne, a-t-il également jugé, en vilipendant la procédure utilisée par Madrid pour destituer l'exécutif régional et prendre le contrôle des institutions après que la région eut déclaré son indépendance.
Mais, interrogé par l'AFP jeudi soir, un porte-parole de la Commission européenne a prévenu que l'UE "ne changera pas" de position sur la crise catalane après le vote de jeudi.
"Notre position sur la question de la Catalogne est bien connue et a été réitérée régulièrement, et à tous les niveaux. Elle ne changera pas. S'agissant d'une élection régionale, nous n'avons pas de commentaire à faire", a indiqué ce porte-parole à Bruxelles, Alexandre Winterstein.
Depuis le début de la crise, l'UE s'est refusée à reconnaître l'indépendance unilatéralement proclamée par le Parlement de Catalogne, considérant qu'il s'agissait d'une "affaire intérieure" espagnole et appelant au "respect de la Constitution espagnole" que Madrid affirme défendre.