Accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, Bouba Ali Hassan, ministre en fonction et ancien chef de rébellion, avait été incarcéré la semaine dernière.
Un ministre en fonction et ex-chef rebelle incarcéré il y a une semaine en Centrafrique, accusé de crimes de guerre et contre l’humanité, a été exfiltré vendredi de sa prison par des gendarmes, a annoncé la Cour pénale spéciale (CPS) à Bangui, qui dénonce une «entrave à la justice».
Bouba Ali Hassan, ministre de l’Élevage et de la Santé animale, ancien conseiller de l’actuel président Faustin-Archange Touadéra, avait été arrêté le 19 novembre à son ministère sur ordre de cette juridiction spécialisée. Il devait être présenté vendredi à des juges d’instruction mais, dans la matinée, «l’unité chargée de son extraction a été empêchée d’accéder au lieu de sa détention, rendant ainsi impossible la représentation» de l’«inculpé aux juges d’instruction», assure la CPS dans un communiqué.
«La CPS, depuis, a appris avec beaucoup d’indignation la sortie de prison de l’inculpé (…) et avec consternation qu’il a été reconduit par la gendarmerie nationale à son domicile», lit-on encore dans ce texte.
«La Cour condamne fermement cette entrave au bon fonctionnement de la justice» et dénonce «un acte qui remet en cause l’autorité de la Cour et l’indépendance de la justice», poursuit la juridiction spéciale, qui «sollicite l’appui du gouvernement pour l’exécution» des actes qu’elle ordonne.
Ce pays parmi les plus pauvres du monde est le théâtre, depuis 2013, d’une guerre civile d’abord très meurtrière mais qui a considérablement baissé d’intensité après 2018. (AFP)
Un ministre en fonction et ex-chef rebelle incarcéré il y a une semaine en Centrafrique, accusé de crimes de guerre et contre l’humanité, a été exfiltré vendredi de sa prison par des gendarmes, a annoncé la Cour pénale spéciale (CPS) à Bangui, qui dénonce une «entrave à la justice».
Bouba Ali Hassan, ministre de l’Élevage et de la Santé animale, ancien conseiller de l’actuel président Faustin-Archange Touadéra, avait été arrêté le 19 novembre à son ministère sur ordre de cette juridiction spécialisée. Il devait être présenté vendredi à des juges d’instruction mais, dans la matinée, «l’unité chargée de son extraction a été empêchée d’accéder au lieu de sa détention, rendant ainsi impossible la représentation» de l’«inculpé aux juges d’instruction», assure la CPS dans un communiqué.
«La CPS, depuis, a appris avec beaucoup d’indignation la sortie de prison de l’inculpé (…) et avec consternation qu’il a été reconduit par la gendarmerie nationale à son domicile», lit-on encore dans ce texte.
«La Cour condamne fermement cette entrave au bon fonctionnement de la justice» et dénonce «un acte qui remet en cause l’autorité de la Cour et l’indépendance de la justice», poursuit la juridiction spéciale, qui «sollicite l’appui du gouvernement pour l’exécution» des actes qu’elle ordonne.
Ce pays parmi les plus pauvres du monde est le théâtre, depuis 2013, d’une guerre civile d’abord très meurtrière mais qui a considérablement baissé d’intensité après 2018. (AFP)