Le Président Touadera
L’ONU a « fermement » condamné, jeudi 4 novembre, « l’attaque inacceptable » menée lundi contre des casques bleus égyptiens en République centrafricaine par la garde du président, Faustin-Archange Touadéra, réclamant une enquête sur ces événements.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a rappelé « que les attaques contre les soldats de la paix des Nations unies peuvent constituer un crime de guerre » et appelé à « enquêter sur cette attaque inacceptable afin que les auteurs répondent rapidement de leurs actes », selon un communiqué de son porte-parole, Stéphane Dujarric.
Dix casques bleus égyptiens non armés de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) ont été blessés lundi, dont deux grièvement, par la garde présidentielle, qui a ouvert le feu sur leur bus dans la capitale, Bangui. Les services du président, Faustin-Archange Touadéra, ont justifié ces tirs en accusant les militaires égyptiens d’avoir pris des photos de la résidence du chef de l’Etat, ce qui est interdit, et d’avoir refusé d’arrêter leur véhicule.
Les casques bleus « ont essuyé des tirs nourris de la garde présidentielle sans sommation préalable ni riposte aucune, alors qu’ils n’étaient pas armés », avait rétorqué la Minusca mardi dans un communiqué. Antonio Guterres a par ailleurs adressé jeudi « ses profondes condoléances à la famille endeuillée du civil centrafricain qui a été tué lors de l’incident », précise M. Dujarric. (Le Monde avec AFP)
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a rappelé « que les attaques contre les soldats de la paix des Nations unies peuvent constituer un crime de guerre » et appelé à « enquêter sur cette attaque inacceptable afin que les auteurs répondent rapidement de leurs actes », selon un communiqué de son porte-parole, Stéphane Dujarric.
Dix casques bleus égyptiens non armés de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) ont été blessés lundi, dont deux grièvement, par la garde présidentielle, qui a ouvert le feu sur leur bus dans la capitale, Bangui. Les services du président, Faustin-Archange Touadéra, ont justifié ces tirs en accusant les militaires égyptiens d’avoir pris des photos de la résidence du chef de l’Etat, ce qui est interdit, et d’avoir refusé d’arrêter leur véhicule.
Les casques bleus « ont essuyé des tirs nourris de la garde présidentielle sans sommation préalable ni riposte aucune, alors qu’ils n’étaient pas armés », avait rétorqué la Minusca mardi dans un communiqué. Antonio Guterres a par ailleurs adressé jeudi « ses profondes condoléances à la famille endeuillée du civil centrafricain qui a été tué lors de l’incident », précise M. Dujarric. (Le Monde avec AFP)