Les recommandations pour prévenir la surdité et les affections associées telles que les acouphènes - généralement perçues comme un bruit de sonnerie - incluent des fonctions sur les appareils audios personnels qui contrôlent le volume et la durée de l'écoute de la musique.
« Plus d'un milliard de jeunes risquent de perdre l'audition simplement en faisant ce qu'ils aiment vraiment, à savoir écouter régulièrement de la musique avec leurs écouteurs », a déclaré le Dr Shelly Chadha, responsable technique à la division de Prévention de la surdité et perte d'ouïe à l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
« En ce moment, nous n'avons rien de plus solide que notre instinct pour nous dire si nous écoutons d’une manière qui n’est pas nuisible ou si nous risquons des acouphènes ou une perte auditive dans quelques années », souligne le Dr Chadha.
L’initiative conjointe de l’OMS et de l’Union internationale des télécommunications (UIT) cherche à remédier au manque de prise de conscience de ce qui constitue un bruit excessif.
Les données actuelles révèlent qu’un jeune sur deux écoute des sons à des niveaux nuisibles en utilisant son appareil personnel, y compris un smartphone, dont l'utilisation continue de croître à l'échelle mondiale. Selon l'OMS, on estime aujourd'hui que la perte d'audition non traitée coûtera 750 millions de dollars à l'économie mondiale.
Ajouter des contrôles qui assurent notre bienêtre
« C’est comme si vous conduisiez sur une autoroute, mais sans indicateur de vitesse dans votre voiture, ni limite de vitesse », a expliqué le Dr Chadha. « Ce que nous avons proposé, c'est que votre smartphone soit équipé d'un compteur de vitesse, d'un système de mesure qui vous indique la quantité de son que vous recevez et vous indique si vous dépassez la limite ».
L’ONU propose une série de recommandations aux industriels, qui ont participé à des discussions pendant deux ans, aux côtés d’experts du gouvernement, d’organismes de défense des consommateurs et de la société civile.
« Ce que nous proposons, ce sont certaines fonctionnalités telles que la limitation, la réduction automatique et le contrôle parental du volume », a expliqué le Dr Chadha. « Ainsi, lorsque quelqu'un dépasse sa limite sonore, il a l'option de réduire automatiquement le volume à un niveau qui ne nuise pas à ses oreilles ».
Les directives proposent ainsi d’utiliser les technologies pour générer des « profils d’auditeur individualisés » qui suivent l’utilisation de chaque utilisateur et lui signale s’il écoute ou non en toute sécurité.
Selon l'OMS, plus d'une personne sur 20 – soient 432 millions d'adultes et 34 millions d'enfants - est atteinte d'une perte auditive invalidante, ce qui a une incidence sur sa qualité de vie. La plupart des personnes atteintes vivent dans des pays pauvres et à revenu intermédiaire, indique l’agence de l’ONU, ajoutant que d’ici à 2050, plus de 900 millions de personnes auront une déficience auditive importante.
L'OMS insiste sur le fait que des mesures de santé publique pourraient prévenir près de la moitié des cas de surdité. « Avec autant de connaissances technologiques pour prévenir la perte auditive, il ne devrait pas y avoir autant de jeunes qui se blessent en écoutant de la musique », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'OMS. « Ils doivent comprendre qu’une fois l'audition perdue, celle-ci ne reviendra plus ». (news.un.org)
« Plus d'un milliard de jeunes risquent de perdre l'audition simplement en faisant ce qu'ils aiment vraiment, à savoir écouter régulièrement de la musique avec leurs écouteurs », a déclaré le Dr Shelly Chadha, responsable technique à la division de Prévention de la surdité et perte d'ouïe à l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
« En ce moment, nous n'avons rien de plus solide que notre instinct pour nous dire si nous écoutons d’une manière qui n’est pas nuisible ou si nous risquons des acouphènes ou une perte auditive dans quelques années », souligne le Dr Chadha.
L’initiative conjointe de l’OMS et de l’Union internationale des télécommunications (UIT) cherche à remédier au manque de prise de conscience de ce qui constitue un bruit excessif.
Les données actuelles révèlent qu’un jeune sur deux écoute des sons à des niveaux nuisibles en utilisant son appareil personnel, y compris un smartphone, dont l'utilisation continue de croître à l'échelle mondiale. Selon l'OMS, on estime aujourd'hui que la perte d'audition non traitée coûtera 750 millions de dollars à l'économie mondiale.
Ajouter des contrôles qui assurent notre bienêtre
« C’est comme si vous conduisiez sur une autoroute, mais sans indicateur de vitesse dans votre voiture, ni limite de vitesse », a expliqué le Dr Chadha. « Ce que nous avons proposé, c'est que votre smartphone soit équipé d'un compteur de vitesse, d'un système de mesure qui vous indique la quantité de son que vous recevez et vous indique si vous dépassez la limite ».
L’ONU propose une série de recommandations aux industriels, qui ont participé à des discussions pendant deux ans, aux côtés d’experts du gouvernement, d’organismes de défense des consommateurs et de la société civile.
« Ce que nous proposons, ce sont certaines fonctionnalités telles que la limitation, la réduction automatique et le contrôle parental du volume », a expliqué le Dr Chadha. « Ainsi, lorsque quelqu'un dépasse sa limite sonore, il a l'option de réduire automatiquement le volume à un niveau qui ne nuise pas à ses oreilles ».
Les directives proposent ainsi d’utiliser les technologies pour générer des « profils d’auditeur individualisés » qui suivent l’utilisation de chaque utilisateur et lui signale s’il écoute ou non en toute sécurité.
Selon l'OMS, plus d'une personne sur 20 – soient 432 millions d'adultes et 34 millions d'enfants - est atteinte d'une perte auditive invalidante, ce qui a une incidence sur sa qualité de vie. La plupart des personnes atteintes vivent dans des pays pauvres et à revenu intermédiaire, indique l’agence de l’ONU, ajoutant que d’ici à 2050, plus de 900 millions de personnes auront une déficience auditive importante.
L'OMS insiste sur le fait que des mesures de santé publique pourraient prévenir près de la moitié des cas de surdité. « Avec autant de connaissances technologiques pour prévenir la perte auditive, il ne devrait pas y avoir autant de jeunes qui se blessent en écoutant de la musique », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'OMS. « Ils doivent comprendre qu’une fois l'audition perdue, celle-ci ne reviendra plus ». (news.un.org)