La reine Elizabeth II profitera mardi de son traditionnel discours de Noël pour appeler les Britanniques, très divisés sur le Brexit, à faire preuve de "respect" les uns envers les autres, selon des extraits publiés à l'avance.
"Même si les différences les plus profondes nous séparent, traiter autrui avec respect, comme un être humain, est toujours un bon premier pas", doit déclarer la souveraine de 92 ans dans cette allocution enregistrée, qui sera diffusée le 25 décembre.
Tenue à son devoir de réserve, la reine observe une stricte neutralité sur le plan politique, et son discours de Noël, non visé par le gouvernement contrairement à ses autres interventions, est l'une des rares occasions pour elle d'exprimer publiquement ses opinions personnelles.
Si Elizabeth n'évoque pas directement le Brexit, la presse britannique voyait lundi dans ses mots une "référence voilée" à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, prévue le 29 mars.
Plus de deux ans après le référendum du 23 juin 2016, la société britannique est toujours traversée par de profondes divisions sur l'opportunité et les modalités de cette séparation historique qui mettra fin à une union nouée en 1973.
La Première ministre conservatrice Theresa May est certes parvenue à conclure avec les dirigeants des 27 autres pays de l'UE un accord sur les conditions du divorce. Mais le Parlement britannique n'a pour l'instant pas validé ce traité, faisant peser de lourdes incertitudes sur l'ensemble du processus.
Signe du climat de tension régnant au Parlement, le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn s'est attiré la semaine dernière les foudres des députés conservateurs, accusé d'avoir murmuré les mots "femme stupide" à l'adresse de Theresa May.
Cette dernière a elle aussi adressé à ses compatriotes un message d'unité, dans un texte publié dans le tabloïd Daily Express.
Les Britanniques, dit-elle, doivent "dépasser" leurs différends sur le Brexit et se "concentrer sur ce qu'(ils) peuvent faire ensemble". "Plus vite les députés se mettront d'accord sur un bon accord de Brexit, plus vite nous pourrons nous attaquer (aux autres) problèmes et bâtir un pays qui fonctionne pour tous", assute-t-elle. (AFP)
"Même si les différences les plus profondes nous séparent, traiter autrui avec respect, comme un être humain, est toujours un bon premier pas", doit déclarer la souveraine de 92 ans dans cette allocution enregistrée, qui sera diffusée le 25 décembre.
Tenue à son devoir de réserve, la reine observe une stricte neutralité sur le plan politique, et son discours de Noël, non visé par le gouvernement contrairement à ses autres interventions, est l'une des rares occasions pour elle d'exprimer publiquement ses opinions personnelles.
Si Elizabeth n'évoque pas directement le Brexit, la presse britannique voyait lundi dans ses mots une "référence voilée" à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, prévue le 29 mars.
Plus de deux ans après le référendum du 23 juin 2016, la société britannique est toujours traversée par de profondes divisions sur l'opportunité et les modalités de cette séparation historique qui mettra fin à une union nouée en 1973.
La Première ministre conservatrice Theresa May est certes parvenue à conclure avec les dirigeants des 27 autres pays de l'UE un accord sur les conditions du divorce. Mais le Parlement britannique n'a pour l'instant pas validé ce traité, faisant peser de lourdes incertitudes sur l'ensemble du processus.
Signe du climat de tension régnant au Parlement, le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn s'est attiré la semaine dernière les foudres des députés conservateurs, accusé d'avoir murmuré les mots "femme stupide" à l'adresse de Theresa May.
Cette dernière a elle aussi adressé à ses compatriotes un message d'unité, dans un texte publié dans le tabloïd Daily Express.
Les Britanniques, dit-elle, doivent "dépasser" leurs différends sur le Brexit et se "concentrer sur ce qu'(ils) peuvent faire ensemble". "Plus vite les députés se mettront d'accord sur un bon accord de Brexit, plus vite nous pourrons nous attaquer (aux autres) problèmes et bâtir un pays qui fonctionne pour tous", assute-t-elle. (AFP)