Le président du Conseil européen Charles Michel a estimé qu'une attaque contre une infrastructure civile n'était pas conforme au "droit international", après la frappe meurtrière qui a touché à Gaza dans l'enceinte d'un hôpital.
De son côté, le chef de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus a condamné la frappe et exigé une protection immédiate pour les civils et les installations de santé.
Ahmed Aboul Gheit, le chef de la Ligue arabe basée au Caire, a, lui, appelé "l'Occident à faire cesser immédiatement la tragédie" à Gaza. Cette attaque est le fruit d'un "esprit diabolique", a-t-il encore dénoncé dans un message posté sur le même réseau social. "Nos mécanismes arabes recensent les crimes de guerre, et leurs auteurs ne pourront pas échapper à la justice", a-t-il prévenu.
Le ministère qatari des Affaires étrangères a condamné un "massacre (...), un crime haineux contre des civils sans défense, et une violation grave (...) du droit international".
La Jordanie a fait porter à Israël, "la force occupante, la responsabilité de ce grave évènement", dans un communiqué condamnant la frappe, tandis que la France, qui condamne "avec fermeté" le raid meurtrier, a rappelé que "le droit international humanitaire s'impose à tous". [rts.ch]