Deux graffeurs toulousains sont décédés mercredi 20 avril, à New York, happés par une rame de métro. Ils étaient venus y retrouver leur ami Ceet Fouad, qui raconte le drame auprès de La Dépêche du Midi.
Deux graffeurs toulousains sont décédés après avoir été percutés par le métro new-yorkais, mercredi 20 avril, indique La Dépêche du Midi. Julien Blanc, alias Jibone, et Pierre Audebert, dit Full1, se trouvaient à Brooklyn.
Leurs corps ont été découverts sans vie, mercredi matin, par un conducteur de métro qui a ensuite donné l'alerte. Les deux street artistes ont vraisemblablement été percutés par une rame précédente. ABC 7, un média new-yorkais, précise de son côté que "le tunnel est un lieu de graffiti connu".
La nouvelle a été annoncée par un autre graffeur français, Ceet Fouad, qui se trouvait lui aussi à New York pour mener une tournée promotionnelle et vendre ses NFT (œuvres d'art numériques). "Reposez en paix, mes frères, je vous aime pour toujours", a-t-il écrit sur son compte Facebook.
Leur disparition a soulevé une vague d'émotion et d'hommages sur les réseaux sociaux. Julien Blanc, 34 ans, était le père de deux enfants. Pierre Audebert avait 28 ans. Le plus âgé des deux était un ancien militaire ayant quitté l'armée pour se consacrer à sa passion, explique La Dépêche, tandis que Pierre Audebert avait de son côté abandonné ses travaux en intérim pour son art.
"Je savais que c'était hyper dangereux"
"Depuis notre arrivée à New York, ils ne pensaient qu’à graffer une rame de métro, raconte Ceet Fouad à La Dépêche. Ici, dans le berceau de la culture urbaine. Dans le milieu underground, c’est un peu comme un rite initiatique. Quand j’étais jeune, j’ai pu faire ça, il y a une vingtaine d’années… Je savais que c’était hyper dangereux. J’ai tenté de les dissuader de le faire mais ils ne m’ont pas écouté."
Le lendemain du drame, Ceet-Fouad découvre la chambre vide de ses deux acolytes dans leur Airbnb et suppose qu'ils ont été interpellés par la police. "Quand j’ai regardé les nouvelles sur mon téléphone et que j’ai lu que deux hommes avaient été happés par un train à Brooklyn, j’ai tout de suite compris que c’était eux." Un hommage leur sera prochainement rendu dans la Ville rose, où la disparition des deux artistes émergents suscite la stupeur et l'émotion. (Orange & Média services)
Deux graffeurs toulousains sont décédés après avoir été percutés par le métro new-yorkais, mercredi 20 avril, indique La Dépêche du Midi. Julien Blanc, alias Jibone, et Pierre Audebert, dit Full1, se trouvaient à Brooklyn.
Leurs corps ont été découverts sans vie, mercredi matin, par un conducteur de métro qui a ensuite donné l'alerte. Les deux street artistes ont vraisemblablement été percutés par une rame précédente. ABC 7, un média new-yorkais, précise de son côté que "le tunnel est un lieu de graffiti connu".
La nouvelle a été annoncée par un autre graffeur français, Ceet Fouad, qui se trouvait lui aussi à New York pour mener une tournée promotionnelle et vendre ses NFT (œuvres d'art numériques). "Reposez en paix, mes frères, je vous aime pour toujours", a-t-il écrit sur son compte Facebook.
Leur disparition a soulevé une vague d'émotion et d'hommages sur les réseaux sociaux. Julien Blanc, 34 ans, était le père de deux enfants. Pierre Audebert avait 28 ans. Le plus âgé des deux était un ancien militaire ayant quitté l'armée pour se consacrer à sa passion, explique La Dépêche, tandis que Pierre Audebert avait de son côté abandonné ses travaux en intérim pour son art.
"Je savais que c'était hyper dangereux"
"Depuis notre arrivée à New York, ils ne pensaient qu’à graffer une rame de métro, raconte Ceet Fouad à La Dépêche. Ici, dans le berceau de la culture urbaine. Dans le milieu underground, c’est un peu comme un rite initiatique. Quand j’étais jeune, j’ai pu faire ça, il y a une vingtaine d’années… Je savais que c’était hyper dangereux. J’ai tenté de les dissuader de le faire mais ils ne m’ont pas écouté."
Le lendemain du drame, Ceet-Fouad découvre la chambre vide de ses deux acolytes dans leur Airbnb et suppose qu'ils ont été interpellés par la police. "Quand j’ai regardé les nouvelles sur mon téléphone et que j’ai lu que deux hommes avaient été happés par un train à Brooklyn, j’ai tout de suite compris que c’était eux." Un hommage leur sera prochainement rendu dans la Ville rose, où la disparition des deux artistes émergents suscite la stupeur et l'émotion. (Orange & Média services)
FRANCE
