Douala - Au moins trente personnes ont été interpellées dimanche en marge d'une manifestation interdite à Douala, a constaté l'AFP à la veille de la proclamation officielle des résultats de l'élection présidentielle du 7 octobre.
Les interpellations se sont déroulées sur les lieux d'une marche appelée par un député d'opposition contre les "irrégularités" du scrutin présidentiel, et interdite par les autorités, a constaté l'AFP. Deux journalistes camerounais présents sur les lieux de la marche interdite ont été interpellés plusieurs heures.
"La marche a été interdite. Les personnes qui ont voulu braver cette interdiction ont été interpellées et répondront de leurs actes devant la justice", a indiqué dimanche soir à l'AFP une source administrative à Douala.
C'est la première fois depuis le début mi-septembre du processus électoral au Cameroun qu'une vague d'interpellations de cette ampleur est opérée contre un rassemblement politique.
Un député du Social democratic front (SDF, principal parti d'opposition=, Jean-Michel Nintcheu, avait donné rendez-vous à 15H00 (14H00 GMT) sur un rond-point de Douala pour "dénoncer les fraudes massives et honteuses" qui ont marqué le scrutin, selon l'opposition.
Le sous-préfet de Douala III, Nouhou Bello, avait interdit la manifestation pour "menaces graves de troubles à l'ordre public".
Sur le rond-point à 15H00, une forte présence policière était visible mais pas de militants du SDF, a constaté l'AFP sur place.
M. Nintcheu ne s'est lui pas rendu à la marche. "La police a encerclé son domicile, il n'a pas pu sortir de la journée", a déclaré à l'AFP un membre de son parti, à Douala.
La présidente d'un parti d'opposition établi à Douala, Kah Wallah, a dénoncé sur les réseaux sociaux avoir été elle aussi "en résidence surveillée totalement illégale" dimanche après que des policiers aient pris position autour de son domicile, jusqu'au soir.
L'accès au réseau social Facebook a été perturbé dans la journée de dimanche, selon plusieurs utilisateurs dans différentes villes du pays, sans qu'il soit possible dimanche soir d'en connaître la cause.
"Sans VPN, je n'arrive pas à me connecter depuis hier soir", a déclaré un usager de Yaoundé, corroborant une dizaine de témoignages à l'AFP en ce sens.
L'ONG Internet sans frontière (ISF) s'est dite "très préoccupée" par ce "ralentissement du réseau internet", selon sa présidente, Julie Owono, à l'AFP.
M. Nintcheu avait déclaré, dans des entretiens à la presse début octobre, "soutenir la démarche" de Maurice Kamto, candidat de l'opposition qui a revendiqué la victoire avant la proclamation des résultats et appelé à une transition politique.
Le Conseil constitutionnel, après avoir rejeté 18 recours post-électoraux, doit proclamer les résultats officiels de la présidentielle lundi à 11H00 (10H00GMT) à Yaoundé.
Les interpellations se sont déroulées sur les lieux d'une marche appelée par un député d'opposition contre les "irrégularités" du scrutin présidentiel, et interdite par les autorités, a constaté l'AFP.
"La marche a été interdite. Les personnes qui ont voulu braver cette interdiction ont été interpellées et répondront de leurs actes devant la justice", a indiqué dimanche soir à l'AFP une source administrative à Douala.
C'est la première fois depuis le début mi-septembre du processus électoral au Cameroun qu'une vague d'interpellations de cette ampleur est opérée contre un rassemblement politique.
Un député du Social democratic front (SDF, principal parti d'opposition=, Jean-Michel Nintcheu, avait donné rendez-vous à 15H00 (14H00 GMT) sur un rond-point de Douala pour "dénoncer les fraudes massives et honteuses" qui ont marqué le scrutin, selon l'opposition.
Le sous-préfet de Douala III, Nouhou Bello, avait interdit la manifestation pour "menaces graves de troubles à l'ordre public".
Sur le rond-point à 15H00, une forte présence policière était visible mais pas de militants du SDF, a constaté l'AFP sur place.
M. Nintcheu ne s'est lui pas rendu à la marche. "La police a encerclé son domicile, il n'a pas pu sortir de la journée", a déclaré à l'AFP un membre de son parti, à Douala.
La présidente d'un parti d'opposition établi à Douala, Kah Wallah, a dénoncé sur les réseaux sociaux avoir été elle aussi "en résidence surveillée totalement illégale" dimanche après que des policiers aient pris position autour de son domicile, jusqu'au soir.
L'accès au réseau social Facebook a été perturbé dans la journée de dimanche, selon plusieurs utilisateurs dans différentes villes du pays, sans qu'il soit possible dimanche soir d'en connaître la cause.
"Sans VPN, je n'arrive pas à me connecter depuis hier soir", a déclaré un usager de Yaoundé, corroborant une dizaine de témoignages à l'AFP en ce sens.
L'ONG Internet sans frontière (ISF) s'est dite "très préoccupée" par ce "ralentissement du réseau internet", selon sa présidente, Julie Owono, à l'AFP.
M. Nintcheu avait déclaré, dans des entretiens à la presse début octobre, "soutenir la démarche" de Maurice Kamto, candidat de l'opposition qui a revendiqué la victoire avant la proclamation des résultats et appelé à une transition politique.
Le Conseil constitutionnel, après avoir rejeté 18 recours post-électoraux, doit proclamer les résultats officiels de la présidentielle lundi à 11H00 (10H00GMT) à Yaoundé.