L’explosion de camions-citernes a fait trois morts lundi à Abou Dhabi, a indiqué la police de la capitale émiratie tandis que les rebelles yéménites houthis ont annoncé une « opération militaire d’envergure » aux Émirats arabes unis.
L’explosion des trois camions-citernes a eu lieu « près des réservoirs de stockage d’ADNOC », la compagnie pétrolière d’Abou Dhabi, et a entraîné la mort d’un Pakistanais et de deux Indiens, selon l’agence officielle WAM qui fait également état de « six blessés légers à modérés ».
Un « incendie mineur » s’est par ailleurs produit dans « la nouvelle zone de construction de l’aéroport international d’Abou Dhabi », les autorités n’ayant pas fait état de victime.
Dans le même temps, les rebelles houthis du Yémen ont indiqué qu’ils allaient faire une « annonce importante » dans les prochaines heures au sujet d’une « opération militaire d’envergure aux Émirats arabes unis », selon un tweet de leur porte-parole militaire, Yahya Saree.
L’explosion et l’incendie ont « probablement » été causés par des « drones », des « objets volants » étant « tombés » sur les lieux touchés, a précisé WAM en citant la police d’Abou Dhabi, qui a lancé une « vaste enquête ».
Les Émirats sont membres de la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite et qui intervient au Yémen depuis 2015 pour soutenir les forces gouvernementales contre les houthis, des insurgés soutenus par l’Iran.
Après avoir pris leurs distances, ils sont récemment revenus sur le terrain au Yémen en appuyant notamment la brigade des « Géants » qui a « libéré » des territoires pris par les rebelles.
Le conflit au Yémen s’est intensifié ces dernières semaines avec une augmentation des raids de la coalition et des offensives au sol des forces qu’elle soutient.
De leur côté, les rebelles ont multiplié les attaques de missiles et de drones contre le territoire saoudien.
« Drones lancés de Sanaa »
Se présentant comme un havre de paix dans la région troublée du Moyen-Orient, les Émirats n’avaient jamais été victimes d’une attaque connue des houthis.
La coalition a indiqué lundi avoir relevé une recrudescence de « drones piégés lancés par les houthis depuis l’aéroport international de Sanaa », selon l’agence de presse officielle saoudienne SPA.
Depuis qu’ils ont pris la capitale Sanaa en 2014, les rebelles ont réussi à s’emparer de vastes pans du territoire yéménite, en particulier dans le Nord. L’intervention des Émirats s’était jusqu’à récemment concentrée dans le sud du Yémen.
Le 3 janvier, les rebelles avaient saisi le bateau « Rwabee » battant pavillon des Émirats, au large du port de Hodeida dans l’ouest du Yémen, assurant qu’il transportait du matériel militaire. Abou Dhabi, qui assure que le bateau transportait du matériel pour un hôpital yéménite, a dénoncé une « dangereuse escalade » en mer Rouge.
Cet acte de « piraterie », selon la coalition, s’est produit au moment où la brigade des « Géants » affrontait les rebelles dans la région de Chabwa. La semaine dernière, ces forces loyalistes avaient permis au gouvernement de reprendre cette province pétrolifère après d’âpres combats contre les houthis.
L’Iran, qui entretient des relations difficiles avec les Émirats, est le seul pays à soutenir ouvertement les rebelles tout en niant leur fournir des armes, ce dont l’accusent l’Arabie saoudite et les États-Unis. (AFP)
L’explosion des trois camions-citernes a eu lieu « près des réservoirs de stockage d’ADNOC », la compagnie pétrolière d’Abou Dhabi, et a entraîné la mort d’un Pakistanais et de deux Indiens, selon l’agence officielle WAM qui fait également état de « six blessés légers à modérés ».
Un « incendie mineur » s’est par ailleurs produit dans « la nouvelle zone de construction de l’aéroport international d’Abou Dhabi », les autorités n’ayant pas fait état de victime.
Dans le même temps, les rebelles houthis du Yémen ont indiqué qu’ils allaient faire une « annonce importante » dans les prochaines heures au sujet d’une « opération militaire d’envergure aux Émirats arabes unis », selon un tweet de leur porte-parole militaire, Yahya Saree.
L’explosion et l’incendie ont « probablement » été causés par des « drones », des « objets volants » étant « tombés » sur les lieux touchés, a précisé WAM en citant la police d’Abou Dhabi, qui a lancé une « vaste enquête ».
Les Émirats sont membres de la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite et qui intervient au Yémen depuis 2015 pour soutenir les forces gouvernementales contre les houthis, des insurgés soutenus par l’Iran.
Après avoir pris leurs distances, ils sont récemment revenus sur le terrain au Yémen en appuyant notamment la brigade des « Géants » qui a « libéré » des territoires pris par les rebelles.
Le conflit au Yémen s’est intensifié ces dernières semaines avec une augmentation des raids de la coalition et des offensives au sol des forces qu’elle soutient.
De leur côté, les rebelles ont multiplié les attaques de missiles et de drones contre le territoire saoudien.
« Drones lancés de Sanaa »
Se présentant comme un havre de paix dans la région troublée du Moyen-Orient, les Émirats n’avaient jamais été victimes d’une attaque connue des houthis.
La coalition a indiqué lundi avoir relevé une recrudescence de « drones piégés lancés par les houthis depuis l’aéroport international de Sanaa », selon l’agence de presse officielle saoudienne SPA.
Depuis qu’ils ont pris la capitale Sanaa en 2014, les rebelles ont réussi à s’emparer de vastes pans du territoire yéménite, en particulier dans le Nord. L’intervention des Émirats s’était jusqu’à récemment concentrée dans le sud du Yémen.
Le 3 janvier, les rebelles avaient saisi le bateau « Rwabee » battant pavillon des Émirats, au large du port de Hodeida dans l’ouest du Yémen, assurant qu’il transportait du matériel militaire. Abou Dhabi, qui assure que le bateau transportait du matériel pour un hôpital yéménite, a dénoncé une « dangereuse escalade » en mer Rouge.
Cet acte de « piraterie », selon la coalition, s’est produit au moment où la brigade des « Géants » affrontait les rebelles dans la région de Chabwa. La semaine dernière, ces forces loyalistes avaient permis au gouvernement de reprendre cette province pétrolifère après d’âpres combats contre les houthis.
L’Iran, qui entretient des relations difficiles avec les Émirats, est le seul pays à soutenir ouvertement les rebelles tout en niant leur fournir des armes, ce dont l’accusent l’Arabie saoudite et les États-Unis. (AFP)