Le quartier populaire d’Adjouffou, qui jouxte l’aéroport d’Abidjan, va être partiellement rasé pour instaurer un périmètre de sécurité, conséquence de la découverte à l’aéroport de Paris-Roissy le 8 décembre du corps d’un enfant dans le train d’atterrissage d’un avion, ont annoncé les autorités lors d’une conférence de presse mercredi.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’enfant de 14 ans a sans doute escaladé un mur de l’aéroport puis s’est accroché aux roues de l’avion juste avant le décollage d’un vol Abidjan-Paris.
Parmi les mesures prises pour éviter toute nouvelle incursion, « la création d’un périmètre de sécurité, une bande de 200 mètres » tout autour de la clôture de l’aéroport, selon le directeur de l’autorité nationale de l’aviation civile, Sinaly Sinué.
« Il n’est pas normal que des habitations s’appuient sur le mur de l’aéroport », souligne-t-il.
Le quartier d’Adjouffou, une zone populaire de grande densité avec plusieurs milliers de personnes, se situe sur l’emprise de l’aéroport et donc des terrains appartenant à l’Etat même s’il se trouve à l’extérieur de la clôture. Il compte de nombreuses habitations, des commerces et même un collège et des écoles.
« Par préoccupation humanitaire (...) alors que les familles se sont installées illégalement (...) le gouvernement » a décidé « de leur donner du temps » en procédant en plusieurs phases pour les expulsions, selon Hamed Diomande, directeur de cabinet du ministère des Transports.
Ainsi, une bande de 200 mètres autour des deux tiers du périmètre dans les zones à la densité faible et une zone de 50 mètres dans le coeur du quartier d’Adjouffou seront créées dès lundi avec des bulldozers encadrés par des forces de l’ordre.
Les zones comprises dans les 150 mètres restants seront rasées dans 45 jours, au début mars.
Des sites pour reloger les expulsés sont à l’étude, a assuré M. Diomandé qui souligne qu’il faut « libérer (ces zones) une bonne fois pour toutes ».
Les autorités n’ont toutefois pas encore chiffré le nombre de personnes qui vont devoir quitter leur logement.
Mercredi, des habitants qui avaient été prévenus par les forces de l’ordre avaient déjà commencé à déménager, emportant même des portes et fenêtres, selon Roland Pouamon, locataire d’un logement qu’il va devoir quitter.
La mort du jeune Laurent Barthélémy Ani Guibahi, retrouvé mort mercredi 8 janvier a ému tout le pays mais certains se sont aussi inquiétés des mesures de sécurité autour de l’aéroport dans un pays sous la menace jihadiste et qui a été touché par un attentat en mars 2016 (19 morts) dans la station balnéaire de Bassam proche de l’aéroport. (AFP)
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’enfant de 14 ans a sans doute escaladé un mur de l’aéroport puis s’est accroché aux roues de l’avion juste avant le décollage d’un vol Abidjan-Paris.
Parmi les mesures prises pour éviter toute nouvelle incursion, « la création d’un périmètre de sécurité, une bande de 200 mètres » tout autour de la clôture de l’aéroport, selon le directeur de l’autorité nationale de l’aviation civile, Sinaly Sinué.
« Il n’est pas normal que des habitations s’appuient sur le mur de l’aéroport », souligne-t-il.
Le quartier d’Adjouffou, une zone populaire de grande densité avec plusieurs milliers de personnes, se situe sur l’emprise de l’aéroport et donc des terrains appartenant à l’Etat même s’il se trouve à l’extérieur de la clôture. Il compte de nombreuses habitations, des commerces et même un collège et des écoles.
« Par préoccupation humanitaire (...) alors que les familles se sont installées illégalement (...) le gouvernement » a décidé « de leur donner du temps » en procédant en plusieurs phases pour les expulsions, selon Hamed Diomande, directeur de cabinet du ministère des Transports.
Ainsi, une bande de 200 mètres autour des deux tiers du périmètre dans les zones à la densité faible et une zone de 50 mètres dans le coeur du quartier d’Adjouffou seront créées dès lundi avec des bulldozers encadrés par des forces de l’ordre.
Les zones comprises dans les 150 mètres restants seront rasées dans 45 jours, au début mars.
Des sites pour reloger les expulsés sont à l’étude, a assuré M. Diomandé qui souligne qu’il faut « libérer (ces zones) une bonne fois pour toutes ».
Les autorités n’ont toutefois pas encore chiffré le nombre de personnes qui vont devoir quitter leur logement.
Mercredi, des habitants qui avaient été prévenus par les forces de l’ordre avaient déjà commencé à déménager, emportant même des portes et fenêtres, selon Roland Pouamon, locataire d’un logement qu’il va devoir quitter.
La mort du jeune Laurent Barthélémy Ani Guibahi, retrouvé mort mercredi 8 janvier a ému tout le pays mais certains se sont aussi inquiétés des mesures de sécurité autour de l’aéroport dans un pays sous la menace jihadiste et qui a été touché par un attentat en mars 2016 (19 morts) dans la station balnéaire de Bassam proche de l’aéroport. (AFP)