Filsan Abdullahi reste évasive sur les raisons de son départ, mais évoque tout de même son « éthique ». En février dernier, elle avait été la première responsable fédérale du pays à évoquer les viols commis au cours de la guerre au Tigré. C’est via un communiqué posté sur son compte Twitter que Filsan Abdullahi a annoncé sa démission. Un texte d’une page dans lequel elle reste floue sur ses motivations. Elle y évoque des « raisons personnelles qui pèsent lourdement » sur sa « conscience ».
« Toute situation qui compromet mon éthique est contraire à mes convictions et mes valeurs, et trahir ces croyances est une rupture de confiance envers moi-même et envers nos citoyens », écrit-elle.
Filsan Abdullahi Ahmed, s’était distinguée en février dernier, en étant la première au gouvernement à déclarer que des viols avaient « sans aucun doute » été commis au cours de la guerre au Tigré. Dans la foulée elle avait mis en place commission spéciale pour enquêter sur le sujet. Depuis, Amnesty International a pu s’entretenir avec des rescapés. Dans un rapport publié en août, l’ONG a accusé les troupes éthiopiennes et érythréennes d’avoir violé des centaines de femmes et de filles dans cette région en guerre et documenté plusieurs cas de mutilation et d’esclavage sexuel. (RFI)
« Toute situation qui compromet mon éthique est contraire à mes convictions et mes valeurs, et trahir ces croyances est une rupture de confiance envers moi-même et envers nos citoyens », écrit-elle.
Filsan Abdullahi Ahmed, s’était distinguée en février dernier, en étant la première au gouvernement à déclarer que des viols avaient « sans aucun doute » été commis au cours de la guerre au Tigré. Dans la foulée elle avait mis en place commission spéciale pour enquêter sur le sujet. Depuis, Amnesty International a pu s’entretenir avec des rescapés. Dans un rapport publié en août, l’ONG a accusé les troupes éthiopiennes et érythréennes d’avoir violé des centaines de femmes et de filles dans cette région en guerre et documenté plusieurs cas de mutilation et d’esclavage sexuel. (RFI)