Paris - Le ministre français de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, déjà visé par une enquête pour viol, fait désormais l'objet d'une enquête pour abus de faiblesse après la plainte déposée par une femme à Paris, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Cette femme a déposé cette plainte mardi et une enquête préliminaire a été ouverte, avec une audition de la plaignante dans la foulée, a-t-on précisé de même source, confirmant une information de l'hebdomadaire Le Point.
Le Premier ministre Edouard Philippe a appelé à respecter "la parole du plaignant" comme "la présomption d'innocence" après l'annonce de cette nouvelle enquête. Sollicités par l'AFP, ses services ont indiqué que la position du Premier ministre restait "la même" sur le fait qu'un ministre puisse rester au gouvernement tant qu'il n'est pas mis en examen.
Selon une source proche de l'enquête, la plaignante est une habitante de Tourcoing (nord), ville dont Gérald Darmanin fut maire de 2014 à 2017. "La plaignante a expliqué qu'elle occupait un logement insalubre", selon Le Point. "Elle a demandé à être relogée et c'est à ce moment-là que Gérald Darmanin lui aurait fait des avances" à caractère sexuel en 2015 et 2016, selon les informations de l'hebdomadaire, confirmées par une source proche du dossier.
Cette nouvelle procédure a été ouverte au lendemain de l'audition libre de Gérald Darmanin dans le cadre d'une autre enquête, rouverte le 22 janvier à Paris pour des accusations de viol que le ministre conteste catégoriquement.
Dans cette enquête, Gérald Darmanin est accusé par une femme de 46 ans, Sophie Patterson Spatz, de lui avoir fait miroiter son appui politique en échange de faveurs sexuelles.
Selon le quotidien Le Monde, Mme Patterson Spatz s'était adressée en 2009 à M. Darmanin, alors jeune chargé de mission au service des affaires juridiques du parti de droite UMP, pour tenter de faire annuler une condamnation prononcée à son encontre en 2004 pour des faits de chantage et d'appels malveillants contre un de ses anciens compagnons.
Dans le sillage de l'affaire Weinstein aux États-Unis ayant provoqué une onde de choc mondiale, c'est le ministre lui-même qui avait révélé mi-janvier avoir été visé par une enquête au printemps 2017. Il avait affirmé avoir été l'objet d'accusations "d'abus de faiblesse, d'abus de pouvoir, voire de viol".
M. Darmanin, poids lourd du gouvernement, avait alors affirmé avoir déposé une plainte en dénonciation calomnieuse pour répondre à des allégations "infâmes".
Cette femme a déposé cette plainte mardi et une enquête préliminaire a été ouverte, avec une audition de la plaignante dans la foulée, a-t-on précisé de même source, confirmant une information de l'hebdomadaire Le Point.
Le Premier ministre Edouard Philippe a appelé à respecter "la parole du plaignant" comme "la présomption d'innocence" après l'annonce de cette nouvelle enquête. Sollicités par l'AFP, ses services ont indiqué que la position du Premier ministre restait "la même" sur le fait qu'un ministre puisse rester au gouvernement tant qu'il n'est pas mis en examen.
Selon une source proche de l'enquête, la plaignante est une habitante de Tourcoing (nord), ville dont Gérald Darmanin fut maire de 2014 à 2017. "La plaignante a expliqué qu'elle occupait un logement insalubre", selon Le Point. "Elle a demandé à être relogée et c'est à ce moment-là que Gérald Darmanin lui aurait fait des avances" à caractère sexuel en 2015 et 2016, selon les informations de l'hebdomadaire, confirmées par une source proche du dossier.
Cette nouvelle procédure a été ouverte au lendemain de l'audition libre de Gérald Darmanin dans le cadre d'une autre enquête, rouverte le 22 janvier à Paris pour des accusations de viol que le ministre conteste catégoriquement.
Dans cette enquête, Gérald Darmanin est accusé par une femme de 46 ans, Sophie Patterson Spatz, de lui avoir fait miroiter son appui politique en échange de faveurs sexuelles.
Selon le quotidien Le Monde, Mme Patterson Spatz s'était adressée en 2009 à M. Darmanin, alors jeune chargé de mission au service des affaires juridiques du parti de droite UMP, pour tenter de faire annuler une condamnation prononcée à son encontre en 2004 pour des faits de chantage et d'appels malveillants contre un de ses anciens compagnons.
Dans le sillage de l'affaire Weinstein aux États-Unis ayant provoqué une onde de choc mondiale, c'est le ministre lui-même qui avait révélé mi-janvier avoir été visé par une enquête au printemps 2017. Il avait affirmé avoir été l'objet d'accusations "d'abus de faiblesse, d'abus de pouvoir, voire de viol".
M. Darmanin, poids lourd du gouvernement, avait alors affirmé avoir déposé une plainte en dénonciation calomnieuse pour répondre à des allégations "infâmes".