Selon les Nations unies, 3400 enfants ont déjà été tués, 6400 blessés et 221 écoles détruites au 25e jour de l'agression israélienne contre les populations de Gaza.
Il n’existe plus d’endroit sûr à Gaza pour se prémunir des bombardements et autres frappes de l’aviation israélienne.
Hôpitaux, écoles, églises et mosquées où des enfants et des femmes notamment se réfugient sont devenus des cibles de guerre, a indiqué Philippe Lazzarini, le commissaire général de l'Unrwa lors d’une réunion d'urgence du Conseil de sécurité.
Lazzarini a parlé de “châtiment collectif” pour les Palestiniens de la bande de Gaza soumise à un siège total.
De son côté, la directrice exécutive du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), Catherine Russell, a indiqué que les attaques israéliennes ont provoqué, jusqu'au lundi 30 octobre, la mort de plus de 3 400 enfants, et la blessure d’au moins 6 300 autres.
Elle a ajouté que 420 enfants sont tués ou blessés chaque jour dans l’enclave palestinienne de Gaza. "Ces chiffres devraient nous émouvoir", a-t-elle insisté.
Catherine Russell a fait observer que les raids israéliens ont entraîné la destruction totale ou partielle d’au moins 221 écoles et plus de 177 000 habitations.
Le Conseil de sécurité a tenu une réunion d'urgence sur la situation au Moyen-Orient pour discuter de l'escalade dans les Territoires palestiniens occupés et en Israël, ainsi que pour écouter les exposés de responsables onusiens sur la situation actuelle.
Pour le vingt-cinquième jour consécutif, l'armée israélienne continue de bombarder la bande de Gaza dans le cadre de l’opération "Épées de fer". Les raids de l’aviation israélienne ont rasé des quartiers entiers, tué 8 306 Palestiniens dont 3 457 enfants, et blessé 21 048 autres, selon des données officielles.