Le Boulou (France) - Des blocages de "gilets jaunes" plus ou moins longs aux frontières avec l'Espagne, l'Italie ou l'Allemagne ont été observés samedi à plusieurs points, après un appel en ce sens de la part de certaines figures du mouvement.
Plus d'un mois après le début du mouvement, des centaines de "gilets jaunes" se sont rassemblés le matin sur une bretelle d'autoroute au niveau du Boulou (Pyrénées-Orientales), a constaté un photographe de l'AFP.
"Ca a été très compliqué d'arriver jusqu'ici mais nous avons réussi", a dit à l'AFP Marcel, un viticulteur de 49 ans.
Selon lui, les "gilets jaunes" ont laissé passer les voitures mais bloqué les poids lourds, "symboles des importations espagnoles vers la France à des prix bradés depuis de longues années".
"Le roi Macron donne des miettes aux gueux", "le mépris ça suffit", pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants. Des motards défilaient également à leurs côtés.
Des dizaines de militants séparatistes catalans, vêtus de "gilets jaunes" et brandissant le drapeau indépendantiste, se sont joints aux protestataires français.
Ce type de blocage des routes avait déjà été organisé il y a un an par les Comités de défense de la République (CDR) - militants séparatistes radicaux - pour protester contre les violences policières et la répression entamée le 1er octobre 2017 lors du référendum pour l'indépendance de la Catalogne.
Même si les revendications sont très différentes d'un côté à l'autre de la frontière, "cette manifestation au Boulou est symbolique, elle illustre la solidarité entre les catalans espagnols et français", lance Marcel.
Dans l'après-midi, les forces de l'ordre sont intervenues et ont délogé les manifestants, a indiqué la préfecture des Pyrénées-Orientales.
Les manifestants se sont alors massés sur un pont pour jeter des objets sur l'axe routier avant d'être rapidement chassés à coups de gaz lacrymogènes, selon un photographe de l'AFP.
"L'autoroute est en train d'être nettoyée pour permettre la reprise normale du trafic", a précisé la préfecture.
- Un automobiliste tué -
Toujours à la frontière franco-espagnole, mais du côté des Pyrénées-Atlantiques, les "gilets jaunes" ont établi dans la nuit un barrage filtrant au péage de Biriatou, provoquant des bouchons sur plusieurs kilomètres des deux côtés de la frontière, selon Vinci Autoroutes.
Les forces de l'ordre ont évacué les lieux vers 06H00, a précisé la même source.
Dans le Sud-Est, la circulation sur l'autoroute au poste-frontière de Vintimille (Alpes-Maritimes) a été bloquée dans les deux sens entre l'Italie et la France à cause d'un barrage érigé par quelque 200 manifestants, a constaté l'AFP. Vers midi, le barrage est devenu filtrant pour les automobilistes mais les camions étaient toujours bloqués.
Et à Strasbourg, une centaine de "gilets jaunes" ont bloqué la route d'accès au pont de l'Europe, frontalier avec l'Allemagne, avant d'être délogés par les forces de l'ordre. La police a procédé à six interpellations.
Globalement, l'acte VI des "gilets jaunes" a faiblement mobilisé samedi, avec une manifestation spontanée à Paris et quelques rassemblements en province.
A Tarbes (Hautes-Pyrénées), 1.700 "gilets jaunes", d'après la police, ont défilé puis se sont rassemblés devant la préfecture.
A Foix (Ariège), ils étaient 650 manifestants rassemblés dans le centre-ville, d'après la police. La veille, la préfecture de l'Ariège avait annoncé l'interdiction des rassemblements sur les ronds-points et les grands axes routiers.
A Toulouse, près de 200 de "gilets jaunes" se trouvaient à 14H00 dans le centre, selon un journaliste de l'AFP.
Par ailleurs, un automobiliste a été tué dans la nuit en marge du mouvement lors d'un accident avec un poids lourd, portant à dix le nombre de morts liés aux "gilets jaunes" depuis plus d'un mois.
Le procureur de Perpignan, Jean-Jacques Fagni, a indiqué que la plupart des manifestants présents lors de l'incident s'étaient enfuis. Une enquête en flagrance a été ouverte pour "homicide involontaire aggravé et entrave à la circulation", a-t-il dit.
Plus d'un mois après le début du mouvement, des centaines de "gilets jaunes" se sont rassemblés le matin sur une bretelle d'autoroute au niveau du Boulou (Pyrénées-Orientales), a constaté un photographe de l'AFP.
"Ca a été très compliqué d'arriver jusqu'ici mais nous avons réussi", a dit à l'AFP Marcel, un viticulteur de 49 ans.
Selon lui, les "gilets jaunes" ont laissé passer les voitures mais bloqué les poids lourds, "symboles des importations espagnoles vers la France à des prix bradés depuis de longues années".
"Le roi Macron donne des miettes aux gueux", "le mépris ça suffit", pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants. Des motards défilaient également à leurs côtés.
Des dizaines de militants séparatistes catalans, vêtus de "gilets jaunes" et brandissant le drapeau indépendantiste, se sont joints aux protestataires français.
Ce type de blocage des routes avait déjà été organisé il y a un an par les Comités de défense de la République (CDR) - militants séparatistes radicaux - pour protester contre les violences policières et la répression entamée le 1er octobre 2017 lors du référendum pour l'indépendance de la Catalogne.
Même si les revendications sont très différentes d'un côté à l'autre de la frontière, "cette manifestation au Boulou est symbolique, elle illustre la solidarité entre les catalans espagnols et français", lance Marcel.
Dans l'après-midi, les forces de l'ordre sont intervenues et ont délogé les manifestants, a indiqué la préfecture des Pyrénées-Orientales.
Les manifestants se sont alors massés sur un pont pour jeter des objets sur l'axe routier avant d'être rapidement chassés à coups de gaz lacrymogènes, selon un photographe de l'AFP.
"L'autoroute est en train d'être nettoyée pour permettre la reprise normale du trafic", a précisé la préfecture.
- Un automobiliste tué -
Toujours à la frontière franco-espagnole, mais du côté des Pyrénées-Atlantiques, les "gilets jaunes" ont établi dans la nuit un barrage filtrant au péage de Biriatou, provoquant des bouchons sur plusieurs kilomètres des deux côtés de la frontière, selon Vinci Autoroutes.
Les forces de l'ordre ont évacué les lieux vers 06H00, a précisé la même source.
Dans le Sud-Est, la circulation sur l'autoroute au poste-frontière de Vintimille (Alpes-Maritimes) a été bloquée dans les deux sens entre l'Italie et la France à cause d'un barrage érigé par quelque 200 manifestants, a constaté l'AFP. Vers midi, le barrage est devenu filtrant pour les automobilistes mais les camions étaient toujours bloqués.
Et à Strasbourg, une centaine de "gilets jaunes" ont bloqué la route d'accès au pont de l'Europe, frontalier avec l'Allemagne, avant d'être délogés par les forces de l'ordre. La police a procédé à six interpellations.
Globalement, l'acte VI des "gilets jaunes" a faiblement mobilisé samedi, avec une manifestation spontanée à Paris et quelques rassemblements en province.
A Tarbes (Hautes-Pyrénées), 1.700 "gilets jaunes", d'après la police, ont défilé puis se sont rassemblés devant la préfecture.
A Foix (Ariège), ils étaient 650 manifestants rassemblés dans le centre-ville, d'après la police. La veille, la préfecture de l'Ariège avait annoncé l'interdiction des rassemblements sur les ronds-points et les grands axes routiers.
A Toulouse, près de 200 de "gilets jaunes" se trouvaient à 14H00 dans le centre, selon un journaliste de l'AFP.
Par ailleurs, un automobiliste a été tué dans la nuit en marge du mouvement lors d'un accident avec un poids lourd, portant à dix le nombre de morts liés aux "gilets jaunes" depuis plus d'un mois.
Le procureur de Perpignan, Jean-Jacques Fagni, a indiqué que la plupart des manifestants présents lors de l'incident s'étaient enfuis. Une enquête en flagrance a été ouverte pour "homicide involontaire aggravé et entrave à la circulation", a-t-il dit.