Martin Griffiths, secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires (OCHA), a déclaré ce mercredi que le bombardement du camp de Jabalia par Israël, dans la journée du mardi, était "la dernière atrocité à s'abattre sur la population de Gaza".
C'est ce qui ressort d'un communiqué rendu public par Griffiths, coordinateur des secours d'urgence, à la suite de sa visite de deux jours en Israël et dans les territoires palestiniens occupés.
Le responsable onusien a souligné que "de nombreux civils" ont été tués à la suite des attaques israéliennes contre le camp de Jabalia, notant que "les combats sont entrés dans une phase encore plus terrifiante".
Griffiths a alerté d’une "des conséquences humanitaires de plus en plus terribles" dans la région, notant que les récentes attaques contre le camp de Jabalia "la dernière atrocité à s'abattre sur la population de Gaza".
Dans la journée du mardi d’hier, le ministère palestinien de l'Intérieur à Gaza a annoncé qu'un bombardement israélien avait fait "400 victimes, entre martyrs et blessés, et détruit tout un quartier résidentiel du camp de Jabalia".
La frappe aérienne a eu lieu dans un contexte d’escalade des manœuvres terrestres entreprises par l’armée israélienne, après leur incursion dans plusieurs zones de la bande de Gaza.
Depuis le 7 octobre dernier, l'armée israélienne a mené des frappes aériennes contre des quartiers résidentiels de la bande de Gaza, provoquant des destructions massives, tuant plus de 8 796 Palestiniens, dont 3 648 enfants, et blessant 22 219 personnes. En Cisjordanie, 126 Palestiniens ont également été tués et environ 2 000 personnes ont été arrêtées, selon des sources palestiniennes. [AA]
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