Dans un entretien diffusé par la télévision nationale dimanche soir, le nouvel homme fort de la Guinée a déclaré que l’ancien président Alpha Condé, renversé le 5 septembre, était bien traité, mais que son avenir serait réglé entre Guinéens, sans exclure qu’il ait à rendre des comptes à la justice. Dans cet entretien, Mamadi Doumbouya s’est gardé de se prononcer sur la durée de la période précédant un retour des civils au pouvoir, tout en se défendant de mener une « purge » dans les services de l’État.
La Communauté des États ouest-africains (Cedeao), confrontée à un troisième putsch dans la région en un an après le double coup d’État au Mali, a suspendu mi-septembre la Guinée de ses instances et infligé des sanctions individuelles aux putschistes. Elle a nommé le 7 novembre un envoyé spécial, Mohamed Ibn Chambas, et continue de réclamer la tenue d’élections dans un délai de six mois, ainsi que la libération de l’ex-président Condé, détenu en un lieu gardé secret. (Jeune Afrique)
La Communauté des États ouest-africains (Cedeao), confrontée à un troisième putsch dans la région en un an après le double coup d’État au Mali, a suspendu mi-septembre la Guinée de ses instances et infligé des sanctions individuelles aux putschistes. Elle a nommé le 7 novembre un envoyé spécial, Mohamed Ibn Chambas, et continue de réclamer la tenue d’élections dans un délai de six mois, ainsi que la libération de l’ex-président Condé, détenu en un lieu gardé secret. (Jeune Afrique)