Les vols de Kenya Airways ont été interrompus samedi en raison d'une grève de ses pilotes qui cloue au sol des milliers de passagers, a indiqué le ministre kenyan des Transports.
La compagnie aérienne, propriété de l'Etat et du groupe Air France-KLM, est l'une des plus grandes d'Afrique, reliant plusieurs pays à l'Europe et à l'Asie. Depuis plusieurs années, elle est confrontée à de lourdes pertes.
L'Association des pilotes de Kenya Airlines (KALPA) a déclaré qu'aucun vol de Kenya Airways opéré par ses membres n'avait décollé de l'aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi depuis 6h00 (03h00 GMT) samedi, soit quinze appareils.
"La grève est pleinement en vigueur", a déclaré le secrétaire général du syndicat KALPA, Murithi Nyagah, dans un communiqué publié samedi.
Les pilotes, qui réclament une amélioration de leurs conditions de travail, ont annoncé la grève en dépit d'une injonction du tribunal contre ce mouvement. Ils n'en ont pas précisé la durée.
Le nouveau ministre kenyan des Transports, Kipchumba Murkomen, a estimé samedi devant les journalistes que la grève s'apparentait à "un sabotage économique".
Selon lui, environ 10.000 passagers sont affectés par cette grève.
Il a fait appel à la "bonne volonté des pilotes pour mettre fin à la grève" tout en admettant que leurs revendications "pouvaient se comprendre".
Kenya Airways a signalé samedi des volumes d'appels téléphoniques élevés à son centre de service clients du fait de "l'action collective illégale en cours".
Les pilotes réclament le rétablissement des cotisations à un fonds de prévoyance. Ils demandent également le versement des salaires impayés durant la pandémie de Covid-19.
"Les actions de la direction de Kenya Airways ne nous ont laissé aucune autre option", a déclaré Murithi Nyagah, en espérant que "la direction de la compagnie aérienne assouplirait sa position et engagerait des négociations sur les problèmes soulevés".
Lundi, la compagnie aérienne avait obtenu une injonction du tribunal interdisant la grève, mais un responsable de KALPA, qui compte 400 membres, a expliqué à l'AFP que les pilotes "agissaient dans le respect de la loi".
Kenya Airways a estimé ses pertes à 2,5 millions de dollars par jour si la grève se poursuivait.
La compagnie aérienne a été fondée en 1977 après la disparition d'East African Airways. Elle transporte plus de quatre millions de passagers vers 42 destinations par an. (AFP)
La compagnie aérienne, propriété de l'Etat et du groupe Air France-KLM, est l'une des plus grandes d'Afrique, reliant plusieurs pays à l'Europe et à l'Asie. Depuis plusieurs années, elle est confrontée à de lourdes pertes.
L'Association des pilotes de Kenya Airlines (KALPA) a déclaré qu'aucun vol de Kenya Airways opéré par ses membres n'avait décollé de l'aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi depuis 6h00 (03h00 GMT) samedi, soit quinze appareils.
"La grève est pleinement en vigueur", a déclaré le secrétaire général du syndicat KALPA, Murithi Nyagah, dans un communiqué publié samedi.
Les pilotes, qui réclament une amélioration de leurs conditions de travail, ont annoncé la grève en dépit d'une injonction du tribunal contre ce mouvement. Ils n'en ont pas précisé la durée.
Le nouveau ministre kenyan des Transports, Kipchumba Murkomen, a estimé samedi devant les journalistes que la grève s'apparentait à "un sabotage économique".
Selon lui, environ 10.000 passagers sont affectés par cette grève.
Il a fait appel à la "bonne volonté des pilotes pour mettre fin à la grève" tout en admettant que leurs revendications "pouvaient se comprendre".
Kenya Airways a signalé samedi des volumes d'appels téléphoniques élevés à son centre de service clients du fait de "l'action collective illégale en cours".
Les pilotes réclament le rétablissement des cotisations à un fonds de prévoyance. Ils demandent également le versement des salaires impayés durant la pandémie de Covid-19.
"Les actions de la direction de Kenya Airways ne nous ont laissé aucune autre option", a déclaré Murithi Nyagah, en espérant que "la direction de la compagnie aérienne assouplirait sa position et engagerait des négociations sur les problèmes soulevés".
Lundi, la compagnie aérienne avait obtenu une injonction du tribunal interdisant la grève, mais un responsable de KALPA, qui compte 400 membres, a expliqué à l'AFP que les pilotes "agissaient dans le respect de la loi".
Kenya Airways a estimé ses pertes à 2,5 millions de dollars par jour si la grève se poursuivait.
La compagnie aérienne a été fondée en 1977 après la disparition d'East African Airways. Elle transporte plus de quatre millions de passagers vers 42 destinations par an. (AFP)