L’Egypte utilise-t-elle des renseignements fournis par la France dans le cadre de la lutte contre le terrorisme pour cibler des civils ? C’est ce qu’affirme le média d’investigation Disclose, qui a eu accès à des « documents confidentiel défense ». Selon Disclose, la mission de renseignement française « Sirli », débutée en février 2016 au profit de l’Egypte au nom de la lutte contre le terroriste, a été détournée par l’Etat égyptien, qui se sert des informations collectées pour effectuer des frappes aériennes sur des véhicules de trafiquants présumés à la frontière avec la Libye.
« En principe, la mission (…) consiste à scruter le désert occidental pour y détecter d’éventuelles menaces terroristes venues de Libye », à l’aide d’un avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) loué à la direction du renseignement militaire (DRM), détaille Disclose, qui a déjà publié des révélations embarrassantes pour les armées françaises.
« Théoriquement, les données recueillies devraient faire l’objet de recoupements afin d’évaluer la réalité de la menace et l’identité des suspects. Mais, très vite, les membres de l’équipe comprennent que les renseignements fournis aux Egyptiens sont utilisés pour tuer des civils soupçonnés de contrebande. Une dérive dont ils vont alerter leur hiérarchie à intervalles réguliers », en vain, poursuit le média en ligne. (Le Monde avec AFP)
« En principe, la mission (…) consiste à scruter le désert occidental pour y détecter d’éventuelles menaces terroristes venues de Libye », à l’aide d’un avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) loué à la direction du renseignement militaire (DRM), détaille Disclose, qui a déjà publié des révélations embarrassantes pour les armées françaises.
« Théoriquement, les données recueillies devraient faire l’objet de recoupements afin d’évaluer la réalité de la menace et l’identité des suspects. Mais, très vite, les membres de l’équipe comprennent que les renseignements fournis aux Egyptiens sont utilisés pour tuer des civils soupçonnés de contrebande. Une dérive dont ils vont alerter leur hiérarchie à intervalles réguliers », en vain, poursuit le média en ligne. (Le Monde avec AFP)