PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes ont terminé dans le vert mardi, profitant pour la deuxième séance consécutive d'une détente des tensions entre la Corée du Nord et les Etats-Unis, qui favorise notamment les valeurs financières et ravive l'appétit pour le risque.
À Paris, le CAC 40 a fini en hausse de 0,36% (18,58 points) à 5.140,25 points. Le Footsie britannique a pris 0,41% et le Dax allemand 0,10%. L'indice EuroStoxx 50 a gagné 0,33%, le FTSEurofirst 300 0,09% et le Stoxx 600 0,09%.
Les Bourses de Milan et de Vienne sont restées fermées en raison du jour férié de l'Assomption.
Au moment de la clôture en Europe, Wall Street était quasiment stable, marquant une pause au lendemain d'un rebond marqué (+1% pour le S&P 500) en dépit d'une série d'indicateurs macroéconomiques jugés encourageants, à commencer par les ventes au détail de juillet.
Ces indicateurs ont toutefois favorisé la hausse du dollar, qui gagne 0,4% face à l'euro à 1,1730, 0,80% face au yen et 0,5% face à un panier de devises de référence, contre lequel il a touché son plus haut niveau depuis près de trois semaines.
L'appréciation du billet vert face à la devise européenne est également favorisée par le chiffre jugé décevant de la croissance allemande au deuxième trimestre: le PIB de la première économie d'Europe a enregistré une progression de 0,6% au deuxième trimestre, un chiffre légèrement inférieur aux prévisions des économistes interrogés par Reuters qui attendaient une progression de 0,7%.
De son côté, la livre sterling a accru son repli face au dollar, pour tomber à un plus bas de cinq semaines, en réaction à la publication des chiffres des prix à la consommation au Royaume-uni.
L'inflation britannique est restée stable en juillet, contrairement aux prévisions qui tablaient sur une légère hausse, ce qui tend à éloigner la perspective d'une prochaine hausse des taux outre-Manche.
Sur le plan géopolitique, le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, va observer l'attitude des Etats-Unis avant de prendre une décision sur d'éventuels tirs de missiles visant les environs de l'île de Guam, territoire américain dans le Pacifique, a rapporté mardi l'agence de presse de Corée du Nord, KCNA.
Du point de vue sectoriel en Europe, la meilleure performance a été réalisée par le compartiment du voyage et des loisirs (+0,76%), le secteur étant animé par l'annonce du dépôt d'Air Berlin, la deuxième compagnie aérienne allemande.
Si Air Berlin a chuté de 34%, Lufthansa, qui a déclaré négocier la reprise d'une partie de ses activités, a gagné 4,73%, EasyJet 4,51% et Ryanair 3,44%.
La plus forte baisse sectorielle a touché le compartiment des ressources de base (-1,16%), tandis que celui de l'énergie cédait 0,65%.
A Paris, Danone a fini en hausse de 1,04%, porté par des informations de presse selon lesquelles le fonds activitiste Corvex Management détient pour environ 400 millions de dollars (340 millions d'euros) d'actions du groupe agroalimentaire.
Le producteur allemand de sel K+S a lui chuté de 5,3% à cause d'un avertissement sur ses objectifs pour 2020.
Sur le marché pétrolier, les cours du brut évoluent en baisse avec un Brent de la mer du Nord en repli juste au-dessus du seuil des 50 dollars le baril.
Le retour de l'appétit pour le risque profite aux rendements obligataires de la zone euro et à l'inverse il affecte les valeurs refuges. L'or accentue ainsi ses pertes (-0,71%) à 1.281,86 dollars l'once et le rendement du Bund allemand à 10 ans progresse de deux points de base à 0,43%, après avoir déjà pris trois points de base lundi.
À Paris, le CAC 40 a fini en hausse de 0,36% (18,58 points) à 5.140,25 points. Le Footsie britannique a pris 0,41% et le Dax allemand 0,10%. L'indice EuroStoxx 50 a gagné 0,33%, le FTSEurofirst 300 0,09% et le Stoxx 600 0,09%.
Les Bourses de Milan et de Vienne sont restées fermées en raison du jour férié de l'Assomption.
Au moment de la clôture en Europe, Wall Street était quasiment stable, marquant une pause au lendemain d'un rebond marqué (+1% pour le S&P 500) en dépit d'une série d'indicateurs macroéconomiques jugés encourageants, à commencer par les ventes au détail de juillet.
Ces indicateurs ont toutefois favorisé la hausse du dollar, qui gagne 0,4% face à l'euro à 1,1730, 0,80% face au yen et 0,5% face à un panier de devises de référence, contre lequel il a touché son plus haut niveau depuis près de trois semaines.
L'appréciation du billet vert face à la devise européenne est également favorisée par le chiffre jugé décevant de la croissance allemande au deuxième trimestre: le PIB de la première économie d'Europe a enregistré une progression de 0,6% au deuxième trimestre, un chiffre légèrement inférieur aux prévisions des économistes interrogés par Reuters qui attendaient une progression de 0,7%.
De son côté, la livre sterling a accru son repli face au dollar, pour tomber à un plus bas de cinq semaines, en réaction à la publication des chiffres des prix à la consommation au Royaume-uni.
L'inflation britannique est restée stable en juillet, contrairement aux prévisions qui tablaient sur une légère hausse, ce qui tend à éloigner la perspective d'une prochaine hausse des taux outre-Manche.
Sur le plan géopolitique, le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, va observer l'attitude des Etats-Unis avant de prendre une décision sur d'éventuels tirs de missiles visant les environs de l'île de Guam, territoire américain dans le Pacifique, a rapporté mardi l'agence de presse de Corée du Nord, KCNA.
Du point de vue sectoriel en Europe, la meilleure performance a été réalisée par le compartiment du voyage et des loisirs (+0,76%), le secteur étant animé par l'annonce du dépôt d'Air Berlin, la deuxième compagnie aérienne allemande.
Si Air Berlin a chuté de 34%, Lufthansa, qui a déclaré négocier la reprise d'une partie de ses activités, a gagné 4,73%, EasyJet 4,51% et Ryanair 3,44%.
La plus forte baisse sectorielle a touché le compartiment des ressources de base (-1,16%), tandis que celui de l'énergie cédait 0,65%.
A Paris, Danone a fini en hausse de 1,04%, porté par des informations de presse selon lesquelles le fonds activitiste Corvex Management détient pour environ 400 millions de dollars (340 millions d'euros) d'actions du groupe agroalimentaire.
Le producteur allemand de sel K+S a lui chuté de 5,3% à cause d'un avertissement sur ses objectifs pour 2020.
Sur le marché pétrolier, les cours du brut évoluent en baisse avec un Brent de la mer du Nord en repli juste au-dessus du seuil des 50 dollars le baril.
Le retour de l'appétit pour le risque profite aux rendements obligataires de la zone euro et à l'inverse il affecte les valeurs refuges. L'or accentue ainsi ses pertes (-0,71%) à 1.281,86 dollars l'once et le rendement du Bund allemand à 10 ans progresse de deux points de base à 0,43%, après avoir déjà pris trois points de base lundi.